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Air France replie ses ailes pour franchir les obstacles

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Message par Braveheart Dim 2 Aoû - 13:00

Air France replie ses ailes pour franchir les obstacles


Cumulant les incidents et en difficulté financière, la compagnie s’oriente vers un plan social et des mesures de chômage partiel.

Nouveaux orages pour Air France. Vendredi, l’Agence européenne de sécurité aérienne (ASEA) a annoncé qu’elle allait ordonner le remplacement des sondes Pitot de mesure de vitesse sur tous les Airbus A330-A340, ce qui touche 34 appareils d’Air France. Entre cette affaire (lire ci-contre) et les mauvais résultats annoncés jeudi, la dépression se creuse dans le ciel de la compagnie. Après la première perte de son histoire l’an dernier, - 814 millions d’euros sur l’exercice 2008-2009 -, le printemps démarre avec une perte plus lourde encore : - 426 millions d’euros sur trois mois (d’avril à juin). Le trou était attendu mais pas de cette ampleur. Dans la foulée, Pierre-Henri Gourgeon, le nouveau patron d’Air France, a lâché une bombe et évoqué la probabilité «d’un plan social» à l’automne, à base de «départs volontaires et de mesures de mobilité géographiques et professionnelles». Le nouvel accord, signé il y a dix jours avec les syndicats, prévoit justement la possibilité de recourir à de telles mesures, interdites auparavant. Les syndicats imaginaient-ils que cela viendrait si tôt ?

La crise n’en finit pas de plomber la compagnie. Le chiffre d’affaires passagers a chuté de 19 % au dernier trimestre. Le recul est spectaculaire sur la «classe avant» (-27 %), ces clients à forte contribution. Air France s’adapte en supprimant des vols. Du coup, «on se retrouve confrontés à des sureffectifs», ne cache pas Eric de Rivery, du SNPL (Syndicat national des pilotes de ligne).

Fumée. Cette dépression s’ajoute à une crise de confiance, à la suite du gros coup de canif donné à l’image classieuse de la compagnie et à sa légendaire fiabilité. Le moindre incident fait la une des gazettes, ce que l’on déplore en interne. Vendredi matin, c’est un nuage blanc qui a envahi la cabine sur un vol Air France entre Paris et Douala (Cameroun). Il s’est traduit par un demi-tour de l’appareil. Tout cela pour un incident, somme toute, banal : «Une anomalie du circuit d’air conditionné qui a dégagé une petite fumée», dit la compagnie. Trois jours plus tôt, le Figaro révélait un nouvel incident avec les sondes Pitot, incriminées dans le naufrage du vol AF 447 entre Paris et Rio de Janeiro (228 morts).

Chez les salariés, on refuse de se laisser gagner par la déprime. Jean-Marc Quattrochi, de l’Unac (Union des navigants de l’aviation civile), déplore cette situation où «l’incident le plus anodin est relayé par les médias». Après «l’émotion d’avoir perdu des collègues», le trou d’air de l’activité pèse sur le moral. Ainsi, cette perspective du chômage partiel. Annoncée dès le début de juillet par Pierre-Henri Gourgeon, elle pourrait frapper, pour la première fois de son histoire, le personnel navigant. La circulaire l’autorisant sera très bientôt sur le bureau de Laurent Wauquiez, le secrétaire d’Etat à l’Emploi, croit savoir le SNPL. Les rythmes horaires hors normes de l’aérien obligent à adapter la réglementation du chômage partiel.

«Zéro papier». Déprime aussi face aux sombres perspectives des emplois au sol. A l’Unac, on s’inquiète pour tous «ces collègues invités à migrer vers les postes de personnel navigant». D’ici mars 2010, 3 000 postes vont être supprimés, a prévenu, vendredi, le PDG d’Air France. 3 000 l’ont déjà été depuis mars 2008. Cela représente 7,4 % des effectifs, intérimaires inclus. La direction appelle cela «l’adaptation par le dimensionnement des effectifs». Chez les pilotes, c’est la sécurité qui mobilise. Alter, le remuant syndicat minoritaire, se félicite d’avoir marqué un point : «On a été les premiers à dire qu’il fallait changer les sondes Pitot !» dit Christophe Pesenti, le délégué du syndicat. En juin, Alter a adressé une longue liste de mesures conservatoires, cosignée par trois syndicats. Cela va de l’arrêt du déploiement du «zéro papier» pour la documentation technique embarquée par les pilotes - tout est dans un ordinateur portable - à l’ajout immédiat d’un troisième navigant sur les cargos pilotés à deux, en arguant «qu’un décès comme celui qui s’est produit sur Bruxelles-New York [crise cardiaque d’un pilote en plein vol, ndlr] peut toujours se reproduire».

Plus récemment, Alter s’est insurgé à propos d’un moteur potentiellement fragile, identifié sur huit Airbus A320 qu’Air France, malgré les mises en garde du syndicat, a continué d’exploiter jusqu’à leur réfection. Aujourd’hui, c’est la toute nouvelle procédure pour faire voler les enfants non accompagnés qui est dans leur collimateur. Suite à des affaires d’attouchements, le service juridique d’Air France recommande qu’ils soient encadrés d’adultes placés un rang derrière, et non plus à côté d’eux. Au SNPL, on module la décision entrée en vigueur le 10 juillet : «Dans les avions, on est plus souvent confronté à des problèmes de comportement qu’à des problèmes de sécurité», tempère Eric de Rivery. Alter préférerait qu’on renforce l’encadrement à bord pour la prise en charge des enfants. Pas exactement le type de mesure que rêve de prendre Air France.

http://www.liberation.fr/economie/0101583118-air-france-replie-ses-ailes-pour-franchir-les-obstacles
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