CICR : la lutte contre la violence sexuelle ne doit pas faiblir

CICR : la lutte contre la violence sexuelle ne doit pas faiblir

GENEVE, 7 mars - A la veille de la Journée internationale de la femme, le 8 mars, le Comité internationale de la Croix-Rouge (CICR) a appelé lundi les Etats et les autres entités à ne pas relâcher leurs efforts visant à empêcher les viols et les autres formes de violence sexuelle.

Selon le CICR, les viols et les autres formes de violence sexuelle portent atteinte à la vie et à la dignité d'innombrables femmes dans les zones de conflit du monde entier.

L'idée répandue selon laquelle la violence sexuelle à l'égard des femmes est inévitable dans un conflit armé est totalement infondée, a affirmé le CICR.

"La violence sexuelle dans les conflits armés n'est pas une fatalité : elle peut être évitée", a déclaré Nadine Puechguirbal, conseillère du CICR chargée des questions relatives aux femmes et à la guerre dans un communiqué du CICR. "Les agressions sexuelles sont illicites et doivent être sanctionnés. Quant à leurs auteurs potentiels, ils ne passeraient peut-être pas à l'acte s'ils savaient qu'ils allaient être punis".

Qu'ils appartiennent à des forces armées gouvernementales, à des groupes armés organisés non étatiques ou à des forces de maintien de la paix, les porteurs d'armes doivent s'abstenir de commettre des crimes sexuels. Ils s'emploieront en outre à prévenir de tels actes par des formations appropriées, des ordres stricts et des sanctions pour les coupables, a indiqué le CICR.

"Malheureusement, il arrive bien trop souvent que les règles protégeant les femmes ne soient pas respectées, a déploré Mme Puechguirbal. Il en résulte fréquemment un climat d'impunité, et c' est précisément ce qui doit changer".