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Vaccin Grippe A : "des inconnues subsistent", selon Mme Bachelot
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Vaccin Grippe A : "des inconnues subsistent", selon Mme Bachelot
Vaccin Grippe A : "des inconnues subsistent", selon Mme Bachelot
Jeudi 27 août 2009
Lors d'une conférence de presse conjointe au ministère de l'Intérieur, la ministre de la Santé Roselyne Bachelot-Narquin est revenue longuement sur la vaccination contre la grippe A : réservation des doses, nombre de laboratoires, logistique et stratégie de vaccination.
Madame Bachelot a confirmé que la France avait bien réservé "94 millions de doses auprès de 4 laboratoires", Novartis, Sanofi Aventis, GSK et Baxter, pour "environ 1 milliard d'euros". Le nombre important de doses réservées est justifié par la ministre par le fait que "les laboratoires serviront prioritairement les pays qui ont fait ces réservations".
Au sujet de la date de disponibilité de ces vaccins, toujours selon la ministre, "nous disposerons de plusieurs millions de doses à la mi-octobre, au moment où les autorisations de mise sur le marché (AMM) seront délivrées", même si ce dernier point n'est pas certain (ces AMM sont délivrées uniquement si les tests d'efficacité et de sécurité sont probants).
Cette vaccination sera "forcément une opération de grande ampleur", souligne Madame Bachelot, afin de pouvoir proposer la vaccination "à toute personne qui le souhaitera" et dans de bonnes conditions, car "2 injections seront nécessaires et provenant du même flacon". Il faudra donc que la vaccination se fasse à proximité du domicile ou du travail de chacun. Madame la ministre envisage, si besoin, de faire appel aux étudiants en médecine et aux médecins retraités en soutien des médecins en activité et des infirmières.
Tout est donc prévu pour une éventuelle vaccination de masse, mais celle-ci, dont l'indication peut être discutée, n'est pas actée. "Il y a des inconnues qui subsistent : production du vaccin, date d'AMM, périmètre de cette AMM [indications précises ou non, par exemple chez le nourrisson], dynamique de la pandémie, définitions exactes des personnes à risque et bien sûr le taux de létalité [mortalité] sur lequel nous avons beaucoup d'inconnues". Madame Bachelot souhaite asseoir sa décision de stratégie vaccinale sur un "consensus scientifique le plus large possible" des différentes institutions (DGS, InVS, OMS...).
Cette stratégie, qui sera proposé au premier ministre, s'appuiera également sur un avis demandé au Haut Conseil de la Santé Publique "qui sera rendu dans les premiers jours de septembre". Enfin madame Bachelot en appelle à l'altruisme, soulignant qu'une personne sans facteur de risque particulier peut "se faire vacciner pour protéger son entourage". Une démarche altruiste qui ne sera possible que si le grand public est complètement rassuré sur la sécurité de ces vaccins, qui sont élaborés plus rapidement que d'habitude.
Source : conférence de presse au ministère de l'intérieur, 27 août 2009
http://news.doctissimo.fr/vaccin-grippe-a--des-inconnues-subsistent-selon-mme-bachelot_article5686.html
Moon Wolf- Nombre de messages : 377
Points : 746
Date d'inscription : 26/10/2008
Re: Vaccin Grippe A : "des inconnues subsistent", selon Mme Bachelot
Grippe A(H1N1): Le risque de mortalité serait 100 fois supérieure à celle de la grippe saisonnière
Le risque de mortalité serait 100 fois supérieure à celle de la grippe saisonnièreLa létalité directement liée à la grippe A(H1N1) serait environ 100 fois supérieure à celle observée pour la grippe saisonnière, selon une estimation française publiée dans la revue PLoS Currents Influenza.
La mortalité associée à la grippe a trois causes principales: une décompensation de pathologies sous-jacentes, une surinfection bactérienne et une origine virale directe, conduisant à une pneumonie et un syndrome de détresse respiratoire aiguë, rappelle le Pr Antoine Flahault, épidémiologiste et directeur de l'Ecole des hautes études en santé publique (EHESP).
Le spécialiste s'est penché sur la cause directe, le syndrome de détresse respiratoire aiguë.
Il souligne qu'il est difficile actuellement, pour la grippe A(H1N1), de fournir des chiffres précis sur la létalité, qui représente le rapport entre le nombre de décès et le nombre d'infections, en raison des trop fortes incertitudes sur le dénominateur.
Mais "dans des régions plus petites, en particulier dans des îles telles que la Nouvelle-Calédonie ou Maurice, nous pouvons obtenir de premières estimations grossières potentiellement plus pertinentes et faciles à avoir", ajoute-t-il.
Il s'est donc basé sur les 20.000 cas, donc par extrapolation les 30.000 infections, survenus en Nouvelle-Calédonie et sur les trois premiers décès sur les cinq que compte actuellement la collectivité d'outre-mer (COM) depuis la modélisation.
Selon les autorités sanitaires locales, les trois premiers décès en Nouvelle-Calédonie sont survenus chez des patients qui présentaient des facteurs de risque et les deux derniers chez des personnes qui n'en avaient pas de connu, rappelle-t-on.
Le Pr Antoine Flahault n'était pas en mesure mercredi d'apporter des précisions à l'APM sur ses critères de travail relatifs à l'inclusion de décès directement ou indirectement liés au virus de la grippe A(H1N1).
Le spécialiste s'est également appuyé sur des données estimées pour l'île Maurice, 50.000 cas et donc 70.000 infections, dont sept décès (cinq confirmés virologiquement).
A partir des données de la Nouvelle-Calédonie et de l'île Maurice, il a évalué la létalité, après un syndrome de détresse respiratoire aiguë lié à la grippe A(H1N1), à un décès pour 10.000 infections.
Pour la grippe saisonnière, cette létalité est d'un décès par million d'infections.
La létalité directement liée au virus de la grippe A(H1N1) est donc 100 fois supérieure à celle associée à la grippe saisonnière, conclut le chercheur.
Dans une analyse des décès dans le monde rendue publique la semaine dernière, l'Institut de veille sanitaire (InVS) avait estimé que la létalité globale (et donc pas uniquement la létalité directe) pour la grippe A(H1N1) était de l'ordre de celle de la grippe saisonnière, même si d'importantes difficultés méthodologiques rendent hasardeux son calcul, rappelle-t-on.
LE PR FLAHAULT FAVORABLE A UNE UTILISATION PLUS LARGE DE TAMIFLU*
Dans une grande interview accordé au Monde daté de jeudi, le Pr Flahault apparaît favorable à une utilisation de l'oseltamivir (Tamiflu*, Roche) plus large qu'actuellement dans le cadre de la prise en charge de l'épidémie de grippe A(H1N1).
"On entend qu'il devrait être réservé aux cas graves ou compliqués, ce qui m'étonne un peu, car les seuls essais cliniques disponibles n'ont jamais porté sur la prévention des complications ou de la mortalité", indique le spécialiste dans le quotidien du soir.
"Son utilisation a surtout une visée collective car il est efficace pour faire baisser la charge virale, la durée des symptômes et donc la circulation du virus dans la population. Le Tamiflu* est aussi efficace en traitement préventif. Il y a encore peu de résistances, c'est donc le moment de l'utiliser, car après il risque d'être durablement inutile", ajoute-t-il.
http://www.infirmiers.com/actualites/actualites/grippe-ah1n1-la-letalite-directe-100-fois-superieure-a-celle-de-la-grippe-saisonniere-selon-une-estimation-francaise.html
HRWOMAN- Nombre de messages : 344
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Points : 645
Date d'inscription : 18/09/2008
Le plan français contre la grippe A
Le plan français contre la grippe A
"Ce sera une décision très lourde à prendre." Que décideront les autorités confrontées à l'offensive du virus de la grippe A ? Va-t-on vacciner les personnes vulnérables, dont le nombre est évalué à 6 millions ? Va-t-on prendre en charge toute la population ? "Tout reste ouvert, mais on se prépare au pire, confie un responsable. Si, à la réception des vaccins, la grippe A est très violente, on vaccinera en grande quantité ; à défaut, on attendra les essais cliniques et on vaccinera progressivement." C'est vraisemblablement vers la mi-octobre que Nicolas Sarkozy et François Fillon devront trancher, sur proposition de Roselyne Bachelot, la ministre de la Santé.
An-ti-ci-per. Sans attendre, la France a reconstitué son stock de Tamiflu et diversifié son approvisionnement en vaccins, commandant 94 millions de doses auprès de GlaxoSmithKline (50 millions), Sanofi-Pasteur (28 millions) et Novartis (16 millions). Avec cette inconnue : ces industriels décrocheront-ils l'indispensable autorisation de mise sur le marché (AMM) ? La question peut sembler incongrue, mais il est possible que le vaccin d'un industriel soit retoqué en cas de non-respect du cahier des charges, ou d'études cliniques non concluantes.
Quatre laboratoires sollicités
Aussi, discrètement, au coeur de l'été, Roselyne Bachelot a-t-elle fait appel à un quatrième industriel pour obtenir des vaccins en urgence. Selon les informations du Point , qui n'ont pu être confirmées officiellement, plusieurs milliers de doses ont été commandées au laboratoire Baxter. Les autorités françaises espèrent ainsi profiter de la technique de production innovante de l'Américain qui devrait permettre de fournir les premières doses dans les meilleurs délais. On parle de la mi-septembre. Là aussi, reste à savoir si elles recevront l'AMM à cette date. Mais une chose est sûre : les 94 millions de doses commandées par la France arriveront progressivement, à raison de 2 millions d'unités par semaine.
Pour le gouvernement, il fallait donc établir une liste des "populations vulnérables" : les femmes enceintes, tout d'abord. Si elles n'ont pas plus de risques que d'autres d'attraper le virus, elles peuvent en revanche développer des formes graves. Problème : on ne sait pas aujourd'hui si elles pourront être vaccinées. Par ailleurs, les virus grippaux attaquant les poumons, toute personne ayant des fragilités pulmonaires devient de facto vulnérable. Sont concernées les populations souffrant de problèmes respiratoires (asthme...), d'affections cardiaques, de déficits immunitaires ou d'obésité. Enfin, une attention toute particulière est portée aux jeunes en milieu scolaire : aux yeux des experts, les vacciner, c'est éviter une explosion du pic épidémique. Des équipes mobiles de médecins pourraient, le cas échéant, assurer la vaccination des enfants dès l'âge de 6 mois.
Premiers vaccinés "autour du 20 septembre"
Si l'on décide de lancer une campagne de vaccination dans le pays, à qui seront destinées les premières doses ? Aux yeux du gouvernement, les "plus prioritaires" sont les infirmières et médecins en néonatalogie ainsi que leurs collègues de réanimation pédiatrique. Ils seront donc les premiers en France à être vaccinés contre la grippe A. Le vaccin sera proposé en deux doses espacées de trois semaines. "L'opération se déroulera autour du 20 septembre", explique un proche du dossier. Au moment même où débutera la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière, exceptionnellement avancée d'une semaine. Si le gouvernement a arbitré en faveur du personnel de néonatalogie, c'est tout simplement parce que les bébés de moins de 6 mois ne peuvent pas recevoir sans risque le vaccin contre le H1N1.
Concernant les 10 millions de personnes âgées (plus de 65 ans), Roselyne Bachelot a récemment proposé à François Fillon de leur octroyer une dose unique, contre deux pour tous les autres. À ce jour, le Premier ministre n'a pas donné sa réponse. Les experts affirment que nos seniors sont aujourd'hui épargnés par la grippe A, grâce à une mystérieuse "mémoire immunitaire".
Gymnases réquisitionnés
Pour préparer le plan de vaccination sur le territoire, les préfets ont été discrètement mis à contribution. À charge pour eux de sélectionner au minimum trois sites par département (gymnases, salles polyvalentes...). Chacun des centres de vaccination - les établissements de santé étant exclus du dispositif - ne pourra pas couvrir plus de 100 000 habitants. Remise de la copie le 10 septembre. Le gouvernement s'est fixé un objectif : que tout soit prêt le 28 septembre. Le dispositif devrait s'étendre sur quatre mois.
Source
"Ce sera une décision très lourde à prendre." Que décideront les autorités confrontées à l'offensive du virus de la grippe A ? Va-t-on vacciner les personnes vulnérables, dont le nombre est évalué à 6 millions ? Va-t-on prendre en charge toute la population ? "Tout reste ouvert, mais on se prépare au pire, confie un responsable. Si, à la réception des vaccins, la grippe A est très violente, on vaccinera en grande quantité ; à défaut, on attendra les essais cliniques et on vaccinera progressivement." C'est vraisemblablement vers la mi-octobre que Nicolas Sarkozy et François Fillon devront trancher, sur proposition de Roselyne Bachelot, la ministre de la Santé.
An-ti-ci-per. Sans attendre, la France a reconstitué son stock de Tamiflu et diversifié son approvisionnement en vaccins, commandant 94 millions de doses auprès de GlaxoSmithKline (50 millions), Sanofi-Pasteur (28 millions) et Novartis (16 millions). Avec cette inconnue : ces industriels décrocheront-ils l'indispensable autorisation de mise sur le marché (AMM) ? La question peut sembler incongrue, mais il est possible que le vaccin d'un industriel soit retoqué en cas de non-respect du cahier des charges, ou d'études cliniques non concluantes.
Quatre laboratoires sollicités
Aussi, discrètement, au coeur de l'été, Roselyne Bachelot a-t-elle fait appel à un quatrième industriel pour obtenir des vaccins en urgence. Selon les informations du Point , qui n'ont pu être confirmées officiellement, plusieurs milliers de doses ont été commandées au laboratoire Baxter. Les autorités françaises espèrent ainsi profiter de la technique de production innovante de l'Américain qui devrait permettre de fournir les premières doses dans les meilleurs délais. On parle de la mi-septembre. Là aussi, reste à savoir si elles recevront l'AMM à cette date. Mais une chose est sûre : les 94 millions de doses commandées par la France arriveront progressivement, à raison de 2 millions d'unités par semaine.
Pour le gouvernement, il fallait donc établir une liste des "populations vulnérables" : les femmes enceintes, tout d'abord. Si elles n'ont pas plus de risques que d'autres d'attraper le virus, elles peuvent en revanche développer des formes graves. Problème : on ne sait pas aujourd'hui si elles pourront être vaccinées. Par ailleurs, les virus grippaux attaquant les poumons, toute personne ayant des fragilités pulmonaires devient de facto vulnérable. Sont concernées les populations souffrant de problèmes respiratoires (asthme...), d'affections cardiaques, de déficits immunitaires ou d'obésité. Enfin, une attention toute particulière est portée aux jeunes en milieu scolaire : aux yeux des experts, les vacciner, c'est éviter une explosion du pic épidémique. Des équipes mobiles de médecins pourraient, le cas échéant, assurer la vaccination des enfants dès l'âge de 6 mois.
Premiers vaccinés "autour du 20 septembre"
Si l'on décide de lancer une campagne de vaccination dans le pays, à qui seront destinées les premières doses ? Aux yeux du gouvernement, les "plus prioritaires" sont les infirmières et médecins en néonatalogie ainsi que leurs collègues de réanimation pédiatrique. Ils seront donc les premiers en France à être vaccinés contre la grippe A. Le vaccin sera proposé en deux doses espacées de trois semaines. "L'opération se déroulera autour du 20 septembre", explique un proche du dossier. Au moment même où débutera la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière, exceptionnellement avancée d'une semaine. Si le gouvernement a arbitré en faveur du personnel de néonatalogie, c'est tout simplement parce que les bébés de moins de 6 mois ne peuvent pas recevoir sans risque le vaccin contre le H1N1.
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