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Finistère Meurtre de Plougonvelin. Les coups de couteau encore inexpliqués
Finistère Meurtre de Plougonvelin. Les coups de couteau encore inexpliqués
Finistère
Meurtre de Plougonvelin. Les coups de couteau encore inexpliqués
29 juillet 2009 -
Motus et bouche cousue ce matin du côté de la gendarmerie et du Parquet qui se refusent à toute nouvelle communication sur l'affaire de l'incendie de Plougonvelin. Depuis le rebondissement de taille rendu public hier -l'autopsie du corps de Jean-Jacques Le Page a révélé un meurtre par coups de couteau- rien ne filtre donc. Et l'enquête se poursuit.
Il aura en effet fallu une autopsie pour que l'affaire de l'incendie de la maison de Plougonvelin, survenu au petit jour de vendredi dernier, prenne une toute autre tournure. Là où n'était auparavant question que de la faute des pompiers, qui n'avaient pas agi assez vite, selon leur propre aveu, il est désormais un autre élément de l'enquête qui préoccupe depuis hier: qui a tué Jean-JacquesLePage, audioprothésiste de renom, âgé de 68 ans?
Information judiciaire pour homicide
C'est le parquet de Brest qui a révélé le nouvel élément. Lors de l'autopsie du sexagénaire, «de multiples coups à l'arme blanche» ont été repérés sur son corps. «Lardé de coup de couteau», dira même le procureur Cécile Lemoine, indiquant que «la victime n'a pas péri dans les flammes» mais bien quelque temps auparavant. Du coup, une information judiciaire a été ouverte, hier, pour «homicide et destruction par incendie». Même si les causes du feu ne sont pas formellement identifiées, l'expertise étant en cours, la piste accidentelle du sinistre semble désormais improbable. Même si cette histoire n'en serait pas à un rebondissement près...
L'entourage peu surpris
Pour le reste, la discrétion est de mise chez les enquêteurs qui se trouvent devant un casse-tête inattendu. L'entourage du défunt est un peu moins surpris. «Les enquêteurs nous ont rapidement entendus sur ses moeurs et sa vie privée au lieu de s'intéresser au départ du feu», note un proche qui veut toutefois que «la responsabilité des pompiers ne soit pas effacée par ce rebondissement. S'ils étaient intervenus tout de suite, ils auraient facilité l'enquête». Décrivant Jean-Jacques Le Page comme un homme discret, accaparé pendant de longs mois par la fin de vie de son épouse décédée il y a deux ans, il ne lui connaissait pas «d'ennemis».
Une vie bien rangée
Plus surprenant encore, la victime est dépeinte, par une autre source, comme quelqu'un «d'anxieux», de «peureux» presque, vérifiant plutôt deux fois qu'une que son verrou était bien tiré lorsqu'il était chez lui. Il le valait sans doute mieux: l'intérieur de cette résidence du Trez-Hir où il vivait seul «sans réseau social ou presque», était richement meublé et comportait nombre d'objets de valeur, signes de son incontestable réussite professionnelle. «Chaque jour, il allait manger dans le même restaurant», dit-on encore de cet homme «qui remontait la pente après son deuil». Derrière cette vie d'apparence bien rangée, que vont trouver les gendarmes pour répondre à la nouvelle question: qui a tué Jean-Jacques Le Page, paisible retraité?
http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/finistere/meurtre-de-plougonvelin-les-coups-de-couteau-encore-inexpliques-video-29-07-2009-487918.php
Meurtre de Plougonvelin. Les coups de couteau encore inexpliqués
29 juillet 2009 -
Motus et bouche cousue ce matin du côté de la gendarmerie et du Parquet qui se refusent à toute nouvelle communication sur l'affaire de l'incendie de Plougonvelin. Depuis le rebondissement de taille rendu public hier -l'autopsie du corps de Jean-Jacques Le Page a révélé un meurtre par coups de couteau- rien ne filtre donc. Et l'enquête se poursuit.
Il aura en effet fallu une autopsie pour que l'affaire de l'incendie de la maison de Plougonvelin, survenu au petit jour de vendredi dernier, prenne une toute autre tournure. Là où n'était auparavant question que de la faute des pompiers, qui n'avaient pas agi assez vite, selon leur propre aveu, il est désormais un autre élément de l'enquête qui préoccupe depuis hier: qui a tué Jean-JacquesLePage, audioprothésiste de renom, âgé de 68 ans?
Information judiciaire pour homicide
C'est le parquet de Brest qui a révélé le nouvel élément. Lors de l'autopsie du sexagénaire, «de multiples coups à l'arme blanche» ont été repérés sur son corps. «Lardé de coup de couteau», dira même le procureur Cécile Lemoine, indiquant que «la victime n'a pas péri dans les flammes» mais bien quelque temps auparavant. Du coup, une information judiciaire a été ouverte, hier, pour «homicide et destruction par incendie». Même si les causes du feu ne sont pas formellement identifiées, l'expertise étant en cours, la piste accidentelle du sinistre semble désormais improbable. Même si cette histoire n'en serait pas à un rebondissement près...
L'entourage peu surpris
Pour le reste, la discrétion est de mise chez les enquêteurs qui se trouvent devant un casse-tête inattendu. L'entourage du défunt est un peu moins surpris. «Les enquêteurs nous ont rapidement entendus sur ses moeurs et sa vie privée au lieu de s'intéresser au départ du feu», note un proche qui veut toutefois que «la responsabilité des pompiers ne soit pas effacée par ce rebondissement. S'ils étaient intervenus tout de suite, ils auraient facilité l'enquête». Décrivant Jean-Jacques Le Page comme un homme discret, accaparé pendant de longs mois par la fin de vie de son épouse décédée il y a deux ans, il ne lui connaissait pas «d'ennemis».
Une vie bien rangée
Plus surprenant encore, la victime est dépeinte, par une autre source, comme quelqu'un «d'anxieux», de «peureux» presque, vérifiant plutôt deux fois qu'une que son verrou était bien tiré lorsqu'il était chez lui. Il le valait sans doute mieux: l'intérieur de cette résidence du Trez-Hir où il vivait seul «sans réseau social ou presque», était richement meublé et comportait nombre d'objets de valeur, signes de son incontestable réussite professionnelle. «Chaque jour, il allait manger dans le même restaurant», dit-on encore de cet homme «qui remontait la pente après son deuil». Derrière cette vie d'apparence bien rangée, que vont trouver les gendarmes pour répondre à la nouvelle question: qui a tué Jean-Jacques Le Page, paisible retraité?
http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/finistere/meurtre-de-plougonvelin-les-coups-de-couteau-encore-inexpliques-video-29-07-2009-487918.php
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