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Argenteuil : les convoyeurs licenciés après avoir été braqués

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Message par tekken Lun 15 Oct - 16:18

Argenteuil : les convoyeurs licenciés après avoir été braqués

CAROLE STERLÉ | Publié le 15.10.2012, 07h11

Le 1er octobre 2012 est une date douloureuse pour Nouhoum Koné et Nicolas Savarimoutou. Ce matin-là, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), un peu avant six heures, ces deux convoyeurs de fonds de la société Loomis, qui habitent Argenteuil, se sont fait braquer par une équipe lourdement armée. Les malfaiteurs se sont emparés de quatre valises de billets.
Le butin est resté secret. Douze heures plus tard, alors qu’ils sont en accident du travail, le directeur des ressources humaines met fin à leur collaboration.

Le conseil de prud’hommes saisi

« On est sorti des locaux de la BRB (brigade de répression du banditisme) vers 15 heures, le directeur d’agence d’Aubervilliers voulait nous voir, alors on est repassé à la base, on a attendu près d’une heure, on n’avait rien mangé depuis le matin et, vers 18 heures, le DRH nous dit qu’il a une mauvaise nouvelle à nous annoncer », se souvient précisément Nicolas Savarimoutou, 27 ans, ancien militaire, un an et demi de métier dans le convoyage de fourgons banalisés, semi-blindés ou pas, sans arme. « Il nous dit : On va mettre un terme à votre contrat, demain, il faudra vous inscrire à Pôle emploi », rapporte-t-il. Nouhoum Koné se sent « touché dans sa dignité ». Cet ancien footballeur, âgé de 30 ans, a quatre années d’expérience chez un sous-traitant de TAS puis chez Loomis.

On leur remet un courrier daté du jour, le 1er octobre, où il est indiqué que la « période d’essai ne nous ayant pas donné satisfaction, nous avons décidé de mettre fin au contrat qui nous liait ». « Braqués le matin, virés le soir, c’est scandaleux », estime Eric Poisson, délégué syndical SUD Loomis, selon qui, s’il y a des doutes sur la probité des convoyeurs, c’est à la police de le démontrer. Or, les deux convoyeurs n’ont jamais fait l’objet d’une garde à vue dans cette enquête, où un seul suspect a été interpellé la semaine du braquage.

L’argument est d’autant plus difficile à admettre pour les deux hommes qu’ils étaient en CDI depuis le 1er et le 6 août. « Le contrat de travail stipule que la période d’essai d’un mois était éventuellement reconductible sur accord écrit des deux parties, il n’en a jamais rien été », précise Me Sentenac, l’avocate des convoyeurs, qui ont saisi la semaine dernière le conseil de prud’hommes de Bobigny pour dénoncer un licenciement abusif, sans cause réelle et sérieuse.

Les deux hommes se disent sereins et se font mutuellement confiance. « Je n’ai jamais volé un bonbon de ma vie, ni eu de soucis avec la police, j’ai confiance en la police », résume Nouhoum Koné. Nicolas Savarimoutou, lui, avait été attaqué la semaine précédente, à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine). « Un homme armé d’une barre de fer a volé une valise, mais au poids, je dirais qu’elle était vide », explique le convoyeur, qui, lors des tournées, dépose aussi des valises vides afin que les commerçants rangent les recettes à venir.

La direction de Loomis n’a pas voulu s’exprimer. Par téléphone, le 10 octobre, le directeur des ressources humaines assurait à Nouhoum Koné ne pas connaître les raisons du licenciement. « Si vous n’êtes vraiment pour rien dans ce qui s’est passé, faites un courrier au président pour lui demander de revoir la position de l’entreprise », lui a-t-il suggéré.
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