EN DIRECT. Taponier et Ghesquière libérés : les larmes de joie des proches

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EN DIRECT. Taponier et Ghesquière libérés : les larmes de joie des proches

Publié le 29.06.2011, 16h04 | Mise à jour : 17h53

L'émotion et le soulagement d'Arlette Taponier, la mère de Stéphane (à gauche) et de Florence Aubenas, marraine du comité de soutien (à droite), quelques minutes après l'annonce de la libération des deux otage

Après un an et demi de captivité, les journalistes français otages en Afghanistan, Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière, sont libres, a annoncé mercredi après-midi l'Elysée, sans préciser les conditions de leur libération. Ils seront de retour en France jeudi matin.

17h20. La mère d'Hervé Ghesquière est «folle de joie», confie Bernard Gérard, maire UMP de Marcq-en-Baroeul, ville d'origine du journaliste.

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«Elle est encore un peu incrédule, elle est folle de joie, pendue devant sa télévision et elle attend les nouvelles. Tout se passe très bien». Des précautions ont été prises pour annoncer la nouvelle à Mme Ghesquière, âgée de 84 ans, qui réside dans une maison de retraite de la ville.

17h15. Florence Aubenas, marraine du comité de soutien aux otages en Agfghanistan et ex-otage en Irak, exprime son émotion et la manière dont elle a appris la nouvelle. «On vient de vivre une scène incroyable. On était tous émus. On pleurait, on riait, c'était un moment incroyable... On se demandait si c'était vrai ou faux». Le journaliste participait à Paris au rassemblement pour les 550 jours de captivité des deux journalistes quand a éclaté l'annonce de leur libération.

17 heures. Vu dans les locaux de France Télévisions par un journaliste d'Europe 1 : une nouvelle pancarte avec la photo des deux journalistes vient d'être accrochée, portant cette inscription : «Libres. Bon retour parmi nous».

16h52. Jean-Paul Kaufmann, alors journaliste à l'Evénement du jeudi, a été détenu en otage pendant trois ans (de 1985 à 1988). C'est la plus longue détention à ce jour d'un journaliste français.

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16h50. L'Afghanistan félicite la France pour la libération des deux journalistes.

16h45. Interrogé par Le Monde, Gérard Longuet, ministre de la Défense, «ne pense pas» qu'une rançon ait été versée.

16h43. Toujours selon le consultant de BFMTV, les otages auraient été emmenés à un point précis avant d'être récupérés par un commando du Service Action de la DGSE.

16h40. Selon les informations d'un consultant de BFMTV, Frédéric Helbert, une rançon de plusieurs millions d'euros aurait été versée pour la libération des deux otages.

16h30. «C'est vraiment une explosion de joie. Je ne contrôle plus rien», se réjouit la compagne d'Hervé Ghesquière, Béatrice Coulon, sur I-Télé.

16h20. Devant le Centre Pompidou, le père de Stéphane Taponier, Gérard, interrogé par BFMTV, confie son immense soulagement, les larmes aux yeux. «Mais j'y crois pas encore. J'y croirai lorsque je verrai mon fils demain».

16h15. A Paris, devant Beaubourg, le Comité de soutien, réuni bien avant l'annonce de la libération des deux otages, a appris la bonne nouvelle par téléphone. C'est la mère de Stéphane Taponier, Arlette, qui la première reçoit un appel de Nicolas Sarkozy. Selon une journaliste du parisien.fr sur place, la mère du journaliste a poussé un hurlement de joie en apprenant la libération de son fils et de son confrère.

16h02. Sur son compte twitter, la première secrétaire du PS et maire de Lille, Martine Aubry, écrit : «Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier libérés : soulagement et immense bonheur !» Hervé Ghesquière est natif de Marcq-en Baroeul, dans la banlieue lilloise.

16 heures. Les deux journalistes sont arrivés à l'Ambassade de France à Kaboul.

15h55. Les deux journalistes arriveront jeudi matin, à 8 heures, à l'aérodrome de Villacoublay (Yvelines), près de Paris, annonce un membre du comité de soutien interrogé par leparisien.fr. Ils sont actuellement encore à Kaboul, en route vers l'ambassade de France en Afghanistan.