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Message par Cixot Sam 5 Juin - 14:27

Stockage durable des déchets radioactifs : urgence mais pas de précipitation

DIAPORAMA Deux kilogrammes par français. C’est la quantité de déchets nucléaires que produit la France chaque année. Fin 2007, la France totalisait déjà 1 142 300 m3 des stocks de déchets radioactifs. Et une partie infime, mais la plus radioactive, reste stockée temporairement en attendant une meilleure solution.

Dix pour cent de nos déchets nucléaires n’ont pas de solution durable de stockage, ont précisé l’Autorité de sûreté nucléaire (Asn) et le ministère de l’Ecologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer. Ces institutions présentaient vendredi matin l’évolution du Plan National de gestion des matières et des déchets radioactifs. Près de 90% des déchets sont traités à long terme. Les déchets à très faible activité et ceux à moyenne activité-vie courte, qui perdent la moitié de leur radioactivité en moins de 31 ans, sont pris en charge dans les centres de stockage de déchets de faible activité de l’Aube. Mais, aujourd’hui toute la difficulté est de trouver une solution durable pour les 10% qui restent. Or ces déchets sont les plus radioactifs et donc les plus difficiles à prendre en charge.

Des déchets stockés provisoirement

Certains types de déchets demandent des conditions de stockage exigeantes. Ainsi, ceux liés aux activités de défense et aux matériels médicaux, qui sont composés partiellement de tritium ne peuvent être pris en charge par l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra). "Les stocks sont entreposés, en attente d’une meilleure solution, par le Centre d’énergie atomique", précise André-Claude Lacoste, président de l'ASN. Par ailleurs, le démantèlement d’installations nucléaires à venir va produire de grande quantité de déchets à très faible activité et pourrait saturer très rapidement le centre de Morvilliers, dans l’Aube.

Recherche de site de stockage urgente

Les déchets les plus difficiles à stocker restent les déchets à faible et moyenne activité-vie longue* et ceux de haute activité restent à l’étude. L’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) commence à manquer de place pour stocker les déchets à forte radioactivité. Pour les gros producteurs, comme Areva ou EDF, cela ne pose pas de problèmes car ils possèdent leur propre capacité de stockage. Mais cela ne résout pas la question du stockage des déchets des petits producteurs comme les universités ou les hôpitaux. Leur production reste marginale, mais il n’y a plus de moyen de les stocker.

Urgence ne doit plus rimer avec précipitation

Pour le moment, le "processus d’instruction et de concertation se poursuit", précise Pierre-Franck Chevet, directeur général de l'énergie et du climat au ministère de l'écologie. Les recherches d'un site pour enterrer les stocks a été lancée en 2008-2009. Le site devra accueillir une zone de stockage pour 100 ans renouvelable, avec 300 hectares en surface et 15km2 d’emprise au sous-sol. A l’origine 40 communes étaient candidates. Dix d’entre elles ont retiré leur candidature face à une opinion publique locale défavorable. Deux des communes retenues faisaient parties de mouvement de désistement. Beaucoup de temps et d’argent ont été perdu notamment parce que les recherches géologiques avaient été lancées. Désormais, "la politique du ministère de l’Ecologie est de s’assurer que le débat public ait bien lieu préalablement au choix du site", insiste Pierre-Franck Chevet.


*Les déchets actifs à vie longue perdent moins de 50% de la radioactivité dans un délai de 31 ans.



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