Payés un peu plus de 1 000 E, les salariés de Securitas souhaitent une augmentation

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Payés un peu plus de 1 000 E, les salariés de Securitas souhaitent une augmentation

Mardi, les salariés de Securitas ont rencontré le directeur de l'antenne d'Arras pour faire part de leurs revendications. Mardi, les salariés de Securitas ont rencontré le directeur de l'antenne d'Arras pour faire part de leurs revendications.

Securitas, anciennement SPS ou Protectas, est basé depuis plus de vingt-cinq ans, rue Pierre et Marie Curie, à Saint-Laurent-Blangy. Mardi, les 170 agents de l'antenne d'Arras ont fait part de leurs revendications (hausse de salaire, horaires, prime de déplacement...). Ils se mobiliseront au niveau régional, le 30 mai, et au niveau national, en septembre.

Securitas (un groupe suédois) est le spécialiste de la sécurité privée en entreprise. Le leader mondial dans son secteur se porte plutôt bien avec, selon les syndicalistes arrageois, un excédent de 3,6 milliards d'euros en 2008. « Des bénéfices records mais nous sommes très mal payés dans la sécurité, déclarent Antonino Fabbio et Jean-Paul Alexandre de la CGT. Le salaire moyen varie entre 1 000 et 1 100 E. Et aujourd'hui, un jeune qui sort de CAP touche plus qu'un salarié avec dix ans d'ancienneté ! » À Arras, qui compte 170 agents (900 dans la région), les salariés demandent une augmentation mensuelle de 200 E et des changements sur la modalité des horaires de travail. « On travaille la nuit, le week-end, nous avons dix jours de carence en maladie contre trois partout ailleurs. » Un préavis de grève a été lancé pour le 30 mai. « Nous comptons débrayer sur certains sites, mais nous ne voulons pas embêter nos clients. Nous aurons un peu de retard, nous déclencherons des alarmes... » Anthony Vallez, directeur de l'antenne d'Arras, a reçu la délégation, mardi après-midi. « Je ferai remonter leurs revendications à la direction régionale basée à Marcq-en-Baroeul. Au niveau local, je ne peux rien leur promettre. Tout se décide à Paris. »