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Agression filmée dans un bus: la victime veut «passer à autre chose»
Agression filmée dans un bus: la victime veut «passer à autre chose»
Société 12/04/2009 à 17h25
Agression filmée dans un bus: la victime veut «passer à autre chose»
L'étudiant victime d'une agression sauvage souligne qu'il ne veut pas «être instrumentalisé par des sites extrémistes».
Le jeune homme agressé dans un autobus, dans la nuit du 6 au 7 décembre, affirme qu’il veut «passer à autre chose», dans une interview au Figaro.
La vidéo de cette agression, filmée par la caméra de surveillance de l’autobus, a circulé sur le net. Un policier, soupçonné de l’avoir mise en ligne, a été suspendu.
Le jeune homme agressé, âgé de 19 ans et étudiant à Sciences Po Paris, explique qu’il n’a «pas ressenti» de racisme anti-blanc de la part de ses agresseurs. «En aucun cas, je ne veux passer pour l’incarnation d’une certaine image sociale qui aurait été prise à partie par des étrangers. Je ne l’ai pas ressenti comme cela. L’un des assaillants en survêtement, rasé, avait d’ailleurs une couleur de peau très pâle…», déclare-t-il.
Il ajoute que «cette vidéo a circulé sur des sites extrémistes et a été exploitée par des politiques». Or, poursuit-il, «je ne veux pas être instrumentalisé. Le sujet est propice aux idées radicales et je n’ai aucune envie de nourrir cela».
Le jeune homme indique en outre que, s’il surmonte bien l’agression elle-même, il s’est senti «blessé» par la diffusion de la vidéo sur Internet.
Un policier soupçonné d'avoir diffusé la vidéo de l'agression dans un bus
POUR MÉMOIRE
Une vidéo apparue sur Internet lundi, et filmée par une caméra de surveillance en décembre, montre un groupe s'en prendre violemment à un jeune homme dans un Noctilien. Un policier, soupçonné de la fuite, a été placé en garde à vue.
Un policier a été placé en garde vue ce mercedi matin à l'Inspection générale des services (IGS, police des polices) dans le cadre de l'enquête sur la diffusion sur internet d'une vidéo montrant une agression commise dans un autobus de la RATP à Paris en décembre 2008. Ce fonctionnaire entendu par les policiers de l'IGS appartient au service régional de la police des transports (SRPT).
La préfecture de police (PP) a annoncé un peu plus tôt avoir saisi l’Inspection générale des services (IGS, police des polices) pour mener une enquête administrative après la diffusion de cette vidéo.
La RATP a de son côté déclenché une enquête administrative et a déposé porter plainte contre X pour «atteinte à l'image de l'entreprise». Pour Pierre Mongin, Pdg de la RATP, «c'est plus qu'une fuite, c'est une manipulation d'un document de type policier et judiciaire à des fins de communication externe».
La vidéo dure 6 minutes, avec une coupure apparente, visiblement un raccord d'une caméra à une autre. Retirée dès qu'elle réapparaît sur Dailymotion et Youtube, mais encore visible mercredi sur plusieurs sites, elle montre l’agression violente d’un jeune homme par quatre autres jeunes qui lui volent son portefeuille avant de le rouer de coups de pieds et de poings aux cris de «fils de pute» et de «sale Français».
Diffusée sur Facebook
Des passagers qui tentent d’intervenir sont également frappés. Le chauffeur, lui, ne bouge pas de son siège. «Il a déclenché une "alarme discrète"», indique-t-on à la RATP. Soit un bouton qui a pour effet de prévenir l'équipe mobile du GPSR (groupement de prévention et de sécurisation des réseaux) et le PC de sécurité, qui peut alors écouter en direct le son des caméras de surveillance, dont tous les bus sont équipés, et géolocaliser le bus pour transmettre sa position à la police.
Les images, sur lequelles les visages sont reconnaissables, ont fait leur apparition sur la Toile en début de semaine et ont cirulé notamment via twitter. Elles proviendraient de la caméra d’un autobus de nuit Noctilien de la RATP, datée du 7 décembre 2008 vers 3h45 du matin. La scène se passe dans le XVIIIe arrondissement selon les inscriptions portées sur la vidéo. C'est un policier qui aurait diffusé les images sur sa page Facebook, fermée depuis.
Les enquêtes en cours à la RATP et à l’IGS devront déterminer comment cette vidéo a pu se retrouver sur le Net et si les fuites sont le fait d’employés de la régie ou de policiers. «Les images ont été transmises à la police peu de temps après les faits, souligne-t-on à la RATP. A partir de là, la RATP n'en a plus trace.» Autrement dit, la fuite viendrait plutôt de la police.
Interpellations
A la préfecture de Paris, on confirme que les images de la RATP «sont transmises sur réquisitions à des policiers qui les placent sous scellés», ces éléments «faisant partie du secret de l’enquête». Les investigations de l’IGS visent à déterminer si dans cette affaire «des fautes ont été commises par des fonctionnaires de police», ajoute la préfecture, rappelant «que tout policier qui viole le secret de l’enquête s’expose à des poursuites pénales et disciplinaires».
Quant aux agresseurs, deux auraient été interpellés dans les minutes suivant la fin de la scène visible sur la vidéo, et un troisième quelque jours plus tard, sur la ligne 14. Quelques jours plus tard, une patrouille du SRPT (police des transports), ayant visionné la vidéo de l'agression, a identifié et interpellé une troisième personne sur la ligne 14 du métro à la station Saint-Lazare. «La vidéo surgit ces jours-ci, mais l'affaire en elle-même a été traitée immédiatement», insiste la RATP, tandis qu'à la préfecture on commente simplement que «l'enquête est en cours».
Agression filmée dans un bus: la victime veut «passer à autre chose»
L'étudiant victime d'une agression sauvage souligne qu'il ne veut pas «être instrumentalisé par des sites extrémistes».
Le jeune homme agressé dans un autobus, dans la nuit du 6 au 7 décembre, affirme qu’il veut «passer à autre chose», dans une interview au Figaro.
La vidéo de cette agression, filmée par la caméra de surveillance de l’autobus, a circulé sur le net. Un policier, soupçonné de l’avoir mise en ligne, a été suspendu.
Le jeune homme agressé, âgé de 19 ans et étudiant à Sciences Po Paris, explique qu’il n’a «pas ressenti» de racisme anti-blanc de la part de ses agresseurs. «En aucun cas, je ne veux passer pour l’incarnation d’une certaine image sociale qui aurait été prise à partie par des étrangers. Je ne l’ai pas ressenti comme cela. L’un des assaillants en survêtement, rasé, avait d’ailleurs une couleur de peau très pâle…», déclare-t-il.
Il ajoute que «cette vidéo a circulé sur des sites extrémistes et a été exploitée par des politiques». Or, poursuit-il, «je ne veux pas être instrumentalisé. Le sujet est propice aux idées radicales et je n’ai aucune envie de nourrir cela».
Le jeune homme indique en outre que, s’il surmonte bien l’agression elle-même, il s’est senti «blessé» par la diffusion de la vidéo sur Internet.
Un policier soupçonné d'avoir diffusé la vidéo de l'agression dans un bus
POUR MÉMOIRE
Une vidéo apparue sur Internet lundi, et filmée par une caméra de surveillance en décembre, montre un groupe s'en prendre violemment à un jeune homme dans un Noctilien. Un policier, soupçonné de la fuite, a été placé en garde à vue.
Un policier a été placé en garde vue ce mercedi matin à l'Inspection générale des services (IGS, police des polices) dans le cadre de l'enquête sur la diffusion sur internet d'une vidéo montrant une agression commise dans un autobus de la RATP à Paris en décembre 2008. Ce fonctionnaire entendu par les policiers de l'IGS appartient au service régional de la police des transports (SRPT).
La préfecture de police (PP) a annoncé un peu plus tôt avoir saisi l’Inspection générale des services (IGS, police des polices) pour mener une enquête administrative après la diffusion de cette vidéo.
La RATP a de son côté déclenché une enquête administrative et a déposé porter plainte contre X pour «atteinte à l'image de l'entreprise». Pour Pierre Mongin, Pdg de la RATP, «c'est plus qu'une fuite, c'est une manipulation d'un document de type policier et judiciaire à des fins de communication externe».
La vidéo dure 6 minutes, avec une coupure apparente, visiblement un raccord d'une caméra à une autre. Retirée dès qu'elle réapparaît sur Dailymotion et Youtube, mais encore visible mercredi sur plusieurs sites, elle montre l’agression violente d’un jeune homme par quatre autres jeunes qui lui volent son portefeuille avant de le rouer de coups de pieds et de poings aux cris de «fils de pute» et de «sale Français».
Diffusée sur Facebook
Des passagers qui tentent d’intervenir sont également frappés. Le chauffeur, lui, ne bouge pas de son siège. «Il a déclenché une "alarme discrète"», indique-t-on à la RATP. Soit un bouton qui a pour effet de prévenir l'équipe mobile du GPSR (groupement de prévention et de sécurisation des réseaux) et le PC de sécurité, qui peut alors écouter en direct le son des caméras de surveillance, dont tous les bus sont équipés, et géolocaliser le bus pour transmettre sa position à la police.
Les images, sur lequelles les visages sont reconnaissables, ont fait leur apparition sur la Toile en début de semaine et ont cirulé notamment via twitter. Elles proviendraient de la caméra d’un autobus de nuit Noctilien de la RATP, datée du 7 décembre 2008 vers 3h45 du matin. La scène se passe dans le XVIIIe arrondissement selon les inscriptions portées sur la vidéo. C'est un policier qui aurait diffusé les images sur sa page Facebook, fermée depuis.
Les enquêtes en cours à la RATP et à l’IGS devront déterminer comment cette vidéo a pu se retrouver sur le Net et si les fuites sont le fait d’employés de la régie ou de policiers. «Les images ont été transmises à la police peu de temps après les faits, souligne-t-on à la RATP. A partir de là, la RATP n'en a plus trace.» Autrement dit, la fuite viendrait plutôt de la police.
Interpellations
A la préfecture de Paris, on confirme que les images de la RATP «sont transmises sur réquisitions à des policiers qui les placent sous scellés», ces éléments «faisant partie du secret de l’enquête». Les investigations de l’IGS visent à déterminer si dans cette affaire «des fautes ont été commises par des fonctionnaires de police», ajoute la préfecture, rappelant «que tout policier qui viole le secret de l’enquête s’expose à des poursuites pénales et disciplinaires».
Quant aux agresseurs, deux auraient été interpellés dans les minutes suivant la fin de la scène visible sur la vidéo, et un troisième quelque jours plus tard, sur la ligne 14. Quelques jours plus tard, une patrouille du SRPT (police des transports), ayant visionné la vidéo de l'agression, a identifié et interpellé une troisième personne sur la ligne 14 du métro à la station Saint-Lazare. «La vidéo surgit ces jours-ci, mais l'affaire en elle-même a été traitée immédiatement», insiste la RATP, tandis qu'à la préfecture on commente simplement que «l'enquête est en cours».
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