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La Corée du Nord procède à un tir de fusée, l'Onu se réunit d'urgence
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La Corée du Nord procède à un tir de fusée, l'Onu se réunit d'urgence
Publié le 05/04/2009 à 09:10 - Modifié le 05/04/2009 à 14:05 Le Point.fr
(source AFP)
Des Sud-Coréens regardent à la télé le lancement d'une fusée par la Corée du Nord dimanche 5 avril
* La communauté internationale s'indigne du tir nord-coréen
Le satellite que la Corée du Nord prétend avoir lancé dimanche n'a pas été mis en orbite, contrairement à ce qu'a assuré le régime communiste, a indiqué le ministre sud-coréen de la Défense faisant écho à des déclarations similaires de l'armée américaine. "Les trois étages de la fusée se sont abîmés en mer. Aucun objet n'est entré en orbite", a affirmé Lee Sang-hee devant le Parlement. Et de préciser que la Corée du Sud et les Etats allaient "continuer à analyser la situation".
Un peu plus tôt, l'armée américaine avait assuré que l'engin avait atterri dans le Pacifique. "Le premier étage du missile est tombé dans la mer du Japon", ont déclaré le Commandement de la défense aérospatiale d'Amérique du Nord (Norad) et le Commandement militaire nord dans un bref communiqué. "Les étages restants ainsi que l'engin lui-même sont tombés dans l'océan Pacifique," ont-ils ajouté. "Aucun objet n'est entré en orbite et aucun débris n'est retombé au Japon", selon la même source. La Corée du Nord, qui possède un long passé de déclarations sujettes à caution, a affirmé dimanche avoir placé en orbite un satellite de télécommunications Kwangmyongsong-2, lequel diffuserait "des chants immortels patriotiques". L'agence officielle KCNA a affirmé que "le satellite effectue ses rotations normalement sur son orbite".
Violation de résolutions de l'ONU
Quoi qu'il en soit, selon Tokyo, Washington et Séoul, ce tir intervient en violation de résolutions adoptées en 2006 par le Conseil de sécurité de l'ONU, sommant la Corée communiste de "s'abstenir de tout nouvel essai nucléaire ou tir de missile balistique". Les quinze membres du Conseil de l'ONU devraient se réunir en urgence dans l'après-midi. Puissance atomique depuis 2006, la Corée du Nord a proclamé son droit à développer un programme spatial "à des fins pacifiques", au même titre que l'Iran, qui a placé en orbite début février son premier satellite. Le régime communiste avait prévenu fin février qu'il s'apprêtait à lancer un "satellite de télécommunications" mais les États-Unis et leurs alliés asiatiques soupçonnent en fait la Corée du Nord de chercher à développer ses capacités balistiques en testant une version améliorée du Taepodong-2.
Le président Obama a assimilé le lancement de dimanche à un tir d'essai de missile longue portée, qu'il a qualifié de "provocation". Prenant les devants du courroux international qu'entraînerait son lancement, Pyongyang a averti que de nouvelles sanctions de l'ONU seraient perçues comme "un acte hostile" entraînant la rupture des négociations sur sa dénucléarisation, actuellement enlisées. Sans évoquer directement le tir, Pyongyang, via son agence de presse officielle KCNA, a assuré dimanche avoir reçu "le soutien de nombreux pays pour le développement de son programme spatial pacifique". La Corée du Nord avait provoqué deux crises internationales en 1998 puis en 2006 en procédant à des tirs de missiles longue portée. Le tir de 2006 avait été unanimement condamné à l'ONU avec une résolution assortie de mesures contraignantes.
Publié le 05/04/2009 à 09:10 - Modifié le 05/04/2009 à 14:05 Le Point.fr
(source AFP)
Des Sud-Coréens regardent à la télé le lancement d'une fusée par la Corée du Nord dimanche 5 avril
* La communauté internationale s'indigne du tir nord-coréen
Le satellite que la Corée du Nord prétend avoir lancé dimanche n'a pas été mis en orbite, contrairement à ce qu'a assuré le régime communiste, a indiqué le ministre sud-coréen de la Défense faisant écho à des déclarations similaires de l'armée américaine. "Les trois étages de la fusée se sont abîmés en mer. Aucun objet n'est entré en orbite", a affirmé Lee Sang-hee devant le Parlement. Et de préciser que la Corée du Sud et les Etats allaient "continuer à analyser la situation".
Un peu plus tôt, l'armée américaine avait assuré que l'engin avait atterri dans le Pacifique. "Le premier étage du missile est tombé dans la mer du Japon", ont déclaré le Commandement de la défense aérospatiale d'Amérique du Nord (Norad) et le Commandement militaire nord dans un bref communiqué. "Les étages restants ainsi que l'engin lui-même sont tombés dans l'océan Pacifique," ont-ils ajouté. "Aucun objet n'est entré en orbite et aucun débris n'est retombé au Japon", selon la même source. La Corée du Nord, qui possède un long passé de déclarations sujettes à caution, a affirmé dimanche avoir placé en orbite un satellite de télécommunications Kwangmyongsong-2, lequel diffuserait "des chants immortels patriotiques". L'agence officielle KCNA a affirmé que "le satellite effectue ses rotations normalement sur son orbite".
Violation de résolutions de l'ONU
Quoi qu'il en soit, selon Tokyo, Washington et Séoul, ce tir intervient en violation de résolutions adoptées en 2006 par le Conseil de sécurité de l'ONU, sommant la Corée communiste de "s'abstenir de tout nouvel essai nucléaire ou tir de missile balistique". Les quinze membres du Conseil de l'ONU devraient se réunir en urgence dans l'après-midi. Puissance atomique depuis 2006, la Corée du Nord a proclamé son droit à développer un programme spatial "à des fins pacifiques", au même titre que l'Iran, qui a placé en orbite début février son premier satellite. Le régime communiste avait prévenu fin février qu'il s'apprêtait à lancer un "satellite de télécommunications" mais les États-Unis et leurs alliés asiatiques soupçonnent en fait la Corée du Nord de chercher à développer ses capacités balistiques en testant une version améliorée du Taepodong-2.
Le président Obama a assimilé le lancement de dimanche à un tir d'essai de missile longue portée, qu'il a qualifié de "provocation". Prenant les devants du courroux international qu'entraînerait son lancement, Pyongyang a averti que de nouvelles sanctions de l'ONU seraient perçues comme "un acte hostile" entraînant la rupture des négociations sur sa dénucléarisation, actuellement enlisées. Sans évoquer directement le tir, Pyongyang, via son agence de presse officielle KCNA, a assuré dimanche avoir reçu "le soutien de nombreux pays pour le développement de son programme spatial pacifique". La Corée du Nord avait provoqué deux crises internationales en 1998 puis en 2006 en procédant à des tirs de missiles longue portée. Le tir de 2006 avait été unanimement condamné à l'ONU avec une résolution assortie de mesures contraignantes.
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