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Le site de l'attaque chimique présumée en Syrie va être inspecté
Le site de l'attaque chimique présumée en Syrie va être inspecté
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Le site de l'attaque chimique présumée en Syrie va être inspecté
Source : Reuters
26/08/2013 à 07:26 / Mis à jour le 26/08/2013 à 07:30
A Zamalka, un faubourg de Damas qui aurait été la cible de l'attaque chimique présumée de la semaine dernière. Cinq jours après cette attaque près de la capitale syrienne, une équipe d'inspecteurs de l'Onu doit se rendre ce lundi sur le site concerné, alors que les principaux pays occidentaux n'expriment presque plus de doutes sur la responsabilité du gouvernement syrien de Bachar al Assad dans ce qui serait la pire attaque chimique menée en 25 ans.
Cinq jours après une attaque au gaz toxique présumée près de Damas, une équipe d'inspecteurs de l'Onu doit se rendre ce lundi sur le site concerné, alors que les principaux pays occidentaux n'expriment presque plus de doutes sur la responsabilité du gouvernement syrien de Bachar al Assad dans ce qui serait la pire attaque chimique menée en 25 ans.
La Syrie a accepté dimanche de laisser l'équipe de l'Onu, présente depuis plus d'une semaine dans le pays, de se rendre sur le site, mais les Etats-Unis et leurs alliés estiment que l'autorisation a été accordée trop tard et que Damas a largement eu le temps de détruire par ses bombardements toute preuve d'une attaque chimique.
Les Nations unies ont expliqué que les autorités syriennes avaient promis d'observer un cessez-le-feu durant la visite des inspecteurs sur le site.
Selon un bilan donné en fin de semaine dernière par l'ONG Médecins Sans Frontières, au moins 355 personnes sont mortes empoisonnées après cette attaque. Les opposants au président Bachar al Assad font état de 500 à plus de 1.000 morts.
Les enquêteurs de l'Onu, arrivés à Damas le 18 août pour examiner d'autres allégations de recours aux armes chimiques, ne peuvent que déterminer si une attaque de ce type a été menée, sans en désigner l'auteur. Les éventuelles preuves recueillies, par exemple sur les missiles utilisés, pourraient cependant témoigner de l'identité des responsables.
Le président français François Hollande a évoqué dimanche par téléphone la situation en Syrie avec plusieurs dirigeants occidentaux, dont son homologue américain Barack Obama et le Premier ministre britannique David Cameron.
Au cours d'une série d'appels téléphoniques à ses homologues internationaux, John Kerry, chef de la diplomatie des Etats-Unis, a estimé qu'il y avait "très peu de doutes" que le gouvernement syrien ait mené un attaque au gaz neurotoxique.
MOSCOU MET EN GARDE WASHINGTON
William Hague, chef de la diplomatie britannique, a cependant prévenu qu'il fallait faire preuve de "réalisme" au sujet de l'enquête des inspecteurs de l'Onu, car "les tirs d'artillerie ont pu déjà détruire une bonne partie des éléments de preuve".
La télévision officielle syrienne a diffusé des images de chars pénétrant dimanche dans le quartier de Jobar, dans l'est de Damas, qui aurait été touché par l'attaque supposée au gaz neurotoxique. D'après des opposants, l'armée a fait usage de missiles sol-sol et de pièces d'artillerie dans le secteur.
Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, a lui prévenu dimanche qu'imputer prématurément à Damas l'attaque chimique présumée serait "une erreur tragique" et a conseillé à Washington de ne pas reproduire les erreurs du passé en référence manifeste à l'invasion de l'Irak en 2003.
La Syrie a également mis en garde contre une intervention militaire sous l'impulsion des Etats-Unis, par la voix du ministre de l'Information Omran Zoabi, qui a estimé qu'une telle initiative "aurait des conséquences très graves et créerait une boule de feu qui embraserait le Moyen-Orient".
Les Etats-Unis se sont pour le moment montrés très prudents sur l'éventualité d'une réponse militaire, alors que Barack Obama avait estimé l'an dernier que l'utilisation d'armes chimiques par Damas constituerait une "ligne rouge".
Barack Obama et ses conseillers à la sécurité ont passé au crible samedi les différentes options à leur disposition et un responsable américain a expliqué que la Maison blanche continuait à étudier les faits avant de prendre une "décision circonstanciée".
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