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La profession face à la crise

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Message par Hannibal Dim 6 Nov - 22:53




La profession face à la crise

28 octobre 2011

Les entreprises de la sécurité privée sont dans une situation économique délicate. Le Cercle des dirigeants propriétaires de sécurité (CDPS) a réuni le 19 octobre dernier les acteurs principaux de la profession pour faire le point et évoquer la hausse des prix comme un moyen de redressement.

Réunis en colloque le 19 octobre 2011, le Cercle des dirigeants propriétaires de sécurité (CDPS), l’Union des entreprises de sécurité privée (USP) et le Syndicat national des entreprises de sécurité (SNES), ont dressé un portrait très dégradé du secteur de la sécurité privée. Leurs entreprises, « qui sont des entreprises comme les autres », sont dans une situation économique « catastrophique » avec des marges « laminées » par un marché sans cesse « tiré vers le bas ».
Le « carcan » des charges sociales

Explication principale : la part grandissante des coûts sociaux qui constituent la composante essentielle du prix d’une prestation de surveillance humaine. Michel Mathieu, président de la commission sociale de l’USP, a rappelé que ces charges allaient encore progresser de 6 % en 2012. « Sur ces 6 %, 4 % sont dus à des augmentation de taxes ou de nouvelles décisions gouvernementales, a-t-il précisé. La modification de la loi Tepa* sur le régime d'allègement des charges sociales sur les heures supplémentaires représente 1,2 % de l’augmentation à elle seule. Les modifications de la taxe CFE/CVAE, l'ancienne taxe professionnelle, pèsent également 1 %. Et enfin l’augmentation des autres taxes liées au transport, à l’accord de prévoyance, à l’apprentissage, au parcours de professionnalisation, aux mutuelles, aux accidents du travail, etc. représentent un total de 1,8 %. » Sans oublier le rattrapage des coûts sociaux de 2011.

«Les coûts sociaux 2011 ont été sous-évalués, a expliqué Pierre-André Testard, président de la commission sociale du SNES. Du fait de l'augmentation moyenne de l'ancienneté, de l'annualisation de l'allègement Fillon, et de l'augmentation sociétale des coûts prud'homaux, les coûts sociaux non prévus en 2011 nécessitent un rattrapage en 2012 estimé entre 0,25 et 0,40 %. » Comme le résume Nicolas le Saux, P-dg d'Uniprotect, « les entreprises de sécurité privée sont coincées par leurs coûts sociaux. C’est un carcan dont il faut sortir. »
Revoir les politiques tarifaires

Pour faire face, un seul moyen possible selon Pierre Brajeux, président du CDPS : « la survie de nos entreprises dépend de nos prix et du succès de nos revalorisations ». Des revalorisations inéluctables au vu de la tendance inflationniste actuelle (+ 2,3 % contre 1,8 % en janvier 2011) mais à certaines conditions explique Kai Bandilla, vice-président de Simon-Kucher & Partners, cabinet de conseil intervenant sur les stratégies de prix : « le prix est le dernier levier de profitabilité possible, lorsque tout a déjà été fait dans l'entreprise pour sauver ses marges. Il faut alors redonner de la valeur au service ». Une démarche dans laquelle beaucoup d’entreprises de la sécurité privée souhaiterait s’engager.

Mais comment négocier et défendre ses marges ? Eric Chenevier, P-dg de Goron, explique son approche : « Premier point, il ne faut pas hésiter à abandonner du volume s'il ne contribue pas à l'entreprise. Deuxième point : les services additionnels ne doivent pas être donnés gratuitement. À chaque besoin doit correspondre un devis et un prix. Cette relation transparente contribue non seulement à la rentabilité de nos entreprises mais aussi à la fidélité de nos clients. »
Le secteur de la sécurité privée est donc à un carrefour de son histoire, tant au point de vue réglementaire avec la création du Conseil national des activités privées de sécurité (Cnaps), que du point de vue économique. « Le temps est venu d'un vrai partenariat efficace et responsable où l'équilibre économique doit être retrouvé pour sauver nos entreprises », a conclu Pierre Brajeux.

Lueur d’espoir dans ce climat morose : toutes les parties présentes au colloque se sont accordées pour positiver sur la qualité des services proposés par la profession et souligner leur apport dans la chaine de valeur de leurs clients.


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