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Le patron de la police nie avoir aidé son fils

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Message par Alysse Ven 17 Sep - 8:46


Le patron de la police nie avoir aidé son fils
Les révélations de notre journal sur la protection dont aurait bénéficié son fils ont déclenché une vive polémique. Frédéric Péchenard nie les faits.



Les réactions se sont multipliées, hier, après les révélations du « Parisien » - « Aujourd’hui en France », sur la protection présumée dont aurait bénéficié le fils du directeur général de la police nationale (DGPN), Frédéric Péchenard.



La direction de la police a tout d’abord confirmé que le jeune homme avait bien été interpellé sur les Champs-Elysées le 17 février 2009 alors qu’il conduisait ivre. La teneur des procès-verbaux ainsi que la note de service relatant le déroulement de la soirée (NDLR : nos éditions d’hier) ont également été confirmées. Le dépôt d’une plainte pour « outrage à agent » par un des gardiens de la paix a enfin été validé, même si le parquet de Paris n’en a jamais eu connaissance, aucune poursuite n’ayant donc été engagée. Les délits dont était apparemment passible le jeune homme sont, d’après la loi, punis de deux ans de prison 7 500 € d’amende.
Mais interrogé par le journal « le Monde », le grand patron des policiers français a nié être intervenu afin d’enterrer la procédure. De la même façon que son entourage l’avait expliqué au « Parisien » la veille, Frédéric Péchenard a déclaré : « Comme n’importe quel père, je suis allé le chercher au commissariat. J’étais évidemment navré, je me suis excusé. Cette affaire qui sort dix-huit mois après les faits dans le contexte actuel n’a qu’un but : me salir. » Une allusion à l’enquête des services secrets sur les fuites dans la presse dans le cadre de l’affaire Bettencourt, que Péchenard aurait ordonnée.
Ce sont toutefois les syndicats de police qui ont le plus vigoureusement pris la défense de leur chef. « Frédéric Péchenard n’est pas homme à vouloir de passe-droit », a déclaré Jean-Claude Delage, secrétaire général d’Alliance, qui comme tous les syndicats de police a soutenu le DGPN. Le secrétaire général d’Unité police SGP-FO (premier syndicat de gardiens), Nicolas Comte, s’est également dit « surpris » que cette « affaire sorte maintenant ». Il a laissé entendre que ces pratiques, même si elles sont taboues, sont courantes quand elles concernent un « fils de ».
Ces déclarations ont provoqué une vive réaction de Christophe Régnard, le président de l’Union syndicale des magistrats (syndicat majoritaire). « Il me semblait qu’en 1789 les privilèges avaient été abolis, a répliqué le magistrat. Le fait que des syndicats de policiers tiennent ce genre de propos est inquiétant. Rappelons que l’outrage à agent et la conduite en état d’ivresse sont combattus avec force! » Il ne comprend pas non plus pourquoi le parquet n’a jamais été averti. « Ce n’est pas aux policiers de décider s’ils doivent ou non classer une affaire. Le président de la République lui-même, dans un de ses discours, avait demandé que les parquets soient systématiquement prévenus et des poursuites engagées en cas d’atteinte aux services de police. S’il avait porté un autre nom, ce jeune homme aurait donc dû être placé en garde à vue puis être convoqué devant un tribunal. Peut-être n’aurait-il eu qu’un rappel à loi, mais, au moins, il aurait été traité comme tous les citoyens. » En théorie, le jeune homme pourrait encore recevoir cette convocation. Car les trois ans nécessaires à la prescription du délit ne se sont pas encore écoulés. Le parquet n’a pas souhaité s’exprimer.


Source le Parisien
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