L'Afrique du Sud promet de garantir la sécurité pendant la Coupe du monde

L'Afrique du Sud promet de garantir la sécurité pendant la Coupe du monde

JOHANNESBURG, 27 janvier - Le ministre sud- africain chargé de la police, Nathi Mthethwa, a déclaré mardi chercher à dissiper les craintes autour de la criminalité dans le pays pendant la Coupe du monde de football, qui démarre le 11 juin.

"Il n'y a aucune amitié entre les criminels et nous," a-t-il confié lors d'une conférence de presse.

"Nous ne sommes pas des amis, nous sommes dehors pour les attrapper. Nous leur ferrons courir tout le temps. C'est pourquoi nous resserrons toujours l'étau," a-t-il déclaré, selon l'agence de presse sud-africaine SAPA.

"Nous préparons le pays à toute éventualité, qu'il s'agisse de la petite délinquance ou des grosses activités criminelles," a-t- il déclaré. "Nous regarderons partout -- sous les pierres, partout dans les airs, sur la mer."

Avec 41.000 policiers supplémentaires recrutés pour la compétition, l'Afrique du Sud compte l'une des plus grandes polices du monde en termes d'effectif en comparaison avec sa population, a confié à SAPA le chef nationale de la police, Bheki Cele.

"Au Royaume-Uni, 140.000 policiers pour environ 60 millions d'habitants, 147.000 en France pour une population de 60 millions et ici, 186.000 pour 47 millions," a indiqué Cele.

Mthethwa a expliqué que la forte visibilité policière pendant la Coupe du monde de football n'empêchera pas les criminels de cibler les visiteurs, estimés à plus de 450.000, qui devraient séjourner dans le pays pendant le tournoi.

"De par notre expérience, là où il y a une forte présence policière, il y a un niveau élevé de prévention de la criminalité. Nous n'avons pas besoin de lancer des opérations pour combattre la criminalité, il nous faut juste la prévenir," a-t-il expliqué.

L'Afrique du Sud souffre d'une moyenne de 50 assassinats par jour. Ce qui fait d'elle l'un des pays les plus violents au monde. Les organisateurs de la Coupe du monde ont offert des assurances renouvelées au sujet de la sécurité, estimant que plus de 2,4 milliards de rands (315 millions de dollars américains) ont été dépensés sur la sécurité.