ETATS-UNIS Cleveland : cinq cadavres de plus dans la maison de l'horreur

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Cleveland : cinq cadavres de plus dans la maison de l'horreur


La maison de l'horreur, comme la surnomment les médias américains, n'avait pas encore révélé tous ses macabres secrets. Jeudi dernier, six cadavres avaient été découverts dans une demeure de Cleveland, dans l'Etat de l'Ohio, par la police locale. Mardi, ce sont les restes de cinq autres personnes qui ont été trouvés par les enquêteurs.

Anthony Sowell, le tueur en série présumé, a été inculpé mercredi dans la ville où il résidait. Cet homme de 50 ans, libéré en 2005 après avoir purgé 15 ans de prison pour un viol commis en 1989, avait été arrêté samedi 31 octobre.

Deux jours auparavant, les premiers corps avaient été découverts par hasard. Ce jeudi-là, les policiers de la ville souhaitaient interroger Sowell, une nouvelle fois accusé pour un viol commis en septembre, comme l'explique «Le Parisien» dans son édition du 2 novembre

Le suspect était absent mais, en poussant la porte de la maison, les enquêteurs ont vu deux premiers cadavres. Les recherches, entreprises avec l’aide de la police scientifique et d’un chien, ont finalement permis d’en découvrir six. L’un d’entre eux était enterré dans le jardin mais il semble que les cinq autres étaient à l’air libre. L'odeur était pestilentielle.

Quatre autres cadavres et un crâne découverts mardi

Mardi, les enquêteurs ont annoncé avoir mis au jour quatre autres cadavres et un crâne, portant le nombre de victimes présumées d'Anthony Sowell à onze. Dans l'acte d'accusation provisoire lu mercredi, la justice a retenu cinq chefs d'inculpation pour «meurtres avec circonstances aggravantes», «viols» et «enlèvement».

Le juge Ronald Adrine a refusé une mise en liberté sous caution, suivant le parquet qui estimait que Anthony Sowell représentait «une menace extrêmement dangereuse pour le public». «C'est sans aucun doute le pire ensemble d'accusations auxquelles j'ai jamais eu affaire», a confié le magistrat.

Les six premières victimes ont été identifiées comme étant des femmes noires, et l'institut médico-légal travaille aux autres autopsies. S'il est reconnu coupable, le tueur présumé risque la peine de mort.