Suicides chez France Télécom

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Nouveau suicide chez France Télécom
Deux jours après la tentative de suicide d'un technicien de France Télécom intervenue en pleine réunion de travail, le groupe doit faire face à un nouveau suicide. Celui d'une employée de 32 ans qui s'est jetée par la fenêtre de son lieu de travail vendredi dans le XVIIe arrondissement de Paris après avoir appris, selon le directeur des ressources humaines Olovier Barberot, qu'elle changeait de chef d'équipe. Il s'agit du 23e cas de suicide dans l'entreprise depuis début 2008 selon les syndicats.

Tous ces drames conduisent le ministre du Travail, Xavier Darcos à réagir. A sa demande, une réunion est prévue en début de semaine avec Didier Lombard, le patron de France Télécom. "L'objet de la réunion, c'est de voir tout ce qui peut être mis en oeuvre pour remédier à la vague de suicides en cours à France Télécom, trouver des parades aux troubles psycho-sociaux et liés au stress au travail afin d'y remédier", a déclaré un membre du ministère du Travail. "Il faut que nous soyons prudents mais actifs sur cette question", a-t-il ajouté.

Dénonçant une ituation "insupportable et inacceptable", le syndicat Sud-PTT veut être reçu d'urgence par le ministre."La faillite de la politique de la direction des ressources humaines est manifeste, et pourtant elle persiste dans sa politique de restructurations", note le syndicat dans un communiqué. Stopper les restructurations est "inenvisageable", a expliqué au "JDD" Olivier Barberot. "Nous évoluons dans un secteur où la technologie et les demandes des clients changent très vite", fait-il valoir. Il évoque en revanche une nécessaire amélioration des dispositifs d'accompagnements des salariés.

A d'ailleurs été convenu jeudi lors d'une réunion du Comité national santé hygiène, sécurité et conditions de travail (CHST) la négociation dès le 18 septembre d'un accord national interprofessionnel concernant le stress au travail. Un audit sur les cas de suicides sera également mené par un cabinet spécialisé à choisir parmi trois proposés par la direction de France Télécom. Enfin, les mutations forcées ont été gelées jusqu'au 31 octobre.

PARIS - L'Etat et la direction de France Télécom ont le "devoir" d'apporter une aide morale et psychologique aux salariés de l'entreprise publique, confrontée à une vague de suicides, a déclaré lundi Claude Guéant. "Ce sont d'abord des drames

Didier Lombard, qui a rencontré hier matin le ministre du Travail, Xavier Darcos, n’a pas fait d’annonce spectaculaire. En revanche, il promet de rénover les pratiques sociales de l’entreprise.

Grève et manif chez France Télécom

Une réunion sur le stress au travail se déroulait à Paris ce mardi à la suite des suicides dans l'entreprise. 250 salariés de France Télécom manifestent devant leur siège social.

«Un emploi supprimé toutes heures, arrêtons le massacre!» «Respect du code du travail français, on n'est pas en Inde!» Ce sont quelques-uns des slogans scandés par les 250 salariés de France Télécom qui se sont regroupés ce mardi devant le siège du groupe à Paris (XVe), où se tenait une réunion de négociation sur le stress au travail, à la suite de la vague de suicides qui a touché l'entreprise ces derniers mois.

Le P-DG de France Télécom Didier Lombard. Un tiers environ des salariés de France Télécom étaient en grève mardi, jour de négociations sur les conditions de travail dans l'entreprise qui a connu depuis 20 mois une vague de suicide

Un statisticien affirme dans «La Croix» qu'«on se suicide plutôt moins à France Télécom qu'ailleurs». Une déclaration vivement contestée par d'autres experts. Quatre syndicats de l'Insee se sont indignés mardi des propos d'un statisticien

Une salariée de France Télécom s'est suicidée

On apprenait mardi matin qu'une salariée de France Télécom s'est donné la mort, probablement dimanche 15 novembre. Elle habitait en Bretagne. Selon une source syndicale et l'entourage familial de la disparue, "le suicide pourrait être davantage lié à une longue dépression, plutôt qu'au travail". Pierre Morville, délégué syndical central CFE-CGC/UNSA de France Télécom-Orange, a indiqué, par téléphone à 20 minutes, qu'il "avait été prévenu de ce suicide ce matin", et qu'"une réunion doit se tenir avec les membres de l'Observatoire du stress dans la matinée pour évoquer cette affaire".

Suicide: France Telecom accusé

Encore un suicide à France Telecom. Dans la nuit de mercredi à jeudi, un homme de 44 ans s'est donné la mort à Lille. Le lendemain, on apprenait sur le site du Parisien que l'Inspection du travail a remis fin janvier un rapport pour "homicide involontaire par imprudence".

France Telecom ne s'en sort décidément pas. Stéphane Richard, fraîchement débarqué à la direction en remplacement de Didier Lombard pour gérer la crise sociale de l'automne dernier, se serait bien passé du doigt accusateur de l'Inspection du travail. Dans un rapport que s'est procuré leparisien.fr , l'établissement est en effet accusé d'être en partie responsable du suicide de l'un de ses agents.

"Homicide involontaire par imprudence." C'est ce que l'inspecteur du travail chargé d'enquêter sur le suicide d'un salarié en aout dernier, dans le Doubs, a écrit dans son rapport remis, fin janvier, au parquet de Besançon. La décision est lourde de sens. Il en a ensuite fait part à la direction du l'opérateur en Franche-Comté dans un courrier. L'inspecteur y explique que le suicide de Nicolas, un jeune technicien énergie-climatisation, en janvier 2009, est "en lien avec le travail." Muté dans une unité d'intervention chargée de dépanner les clients, il n'avait pas été formé et vivait mal cette situation. "Alors qu’il a été laissé seul face aux clients (…) et qu’il n’a pas reçu de formation théorique adéquate à son nouveau métier, notre enquête a montré que les objectifs commerciaux et de productivité de Nicolas étaient les mêmes que ceux assignés au groupe, et qu’évidemment il n’arrivait pas à atteindre certains de ses objectifs", assure l’inspection du travail.
"La spirale des suicides n'est malheureusement pas brisée"

L'accusation est claire. Le parquet n'est pas tenu de retenir la qualification d'"homicide involontaire par imprudence", mais l’inspection du travail aura tout fait pour l'en convaincre. Elle précise que la médecine du travail avait alerté la direction sur les risques encourus par Nicolas et ses collègues d'unité. Et, plutôt que de mettre la pédale douce, la direction aurait alors augmenté les cadences. Contactée par le site du Parisien, France Telecom ne s'est pas étendue, se contentant d'assurer qu'elle répondrait au courrier de l'Inspection du travail. Interrogé vendredi matin sur i-Télé, Jean-Michel Benichou, délégué syndical Sud, a de son côté annoncé que son syndicat allait se porter civile car "on n'a pas à perdre sa vie pour son travail". A France Telecom, depuis plusieurs mois, c'est pourtant monnaie courante.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, un autre suicide s'est ajouté à une liste qui n'en finit plus de s'allonger. L'homme, âgé de 44 ans, s'est donné la mort à son domicile de Lille. Pour la direction, c'est le neuvième suicide depuis le début de l'année, tous commis hors du lieu de travail. Selon les syndicats, c'est le dixième car ils incluent celui d'un salarié parti en congé sabbatique. Sur les deux années 2008 et 2009, le nombre de suicides de salariés de France Télécom s'est établi à 35 (sur 102.000 employés). "La spirale des suicides n'est malheureusement pas brisée", a regretté un responsable syndical Christian Pigeon (Sud-PTT). "C'est la consternation et l'incompréhension la plus totale", a réagi la direction.

L'inspection du travail a transmis à la justice son rapport d'enquête sur les suicides chez l'opérateur. L'ancienne direction est accusée de «mise en danger de la vie d'autrui» et de «harcèlement moral».

Hier matin, sur son lieu de travail, un salarié de la direction régionale de France Télécom à Châlons a tenté de se suicider en se poignardant.

LA spirale des suicides ne semble toujours pas terminée chez France Télécom. La semaine dernière, à Lille, un salarié de l'unité d'assistance technique mettait fin à ses jours à son domicile. Hier, c'est un agent du service réclamations de Châlons-en-Champagne qui a tenté d'en faire autant. A cette différence près qu'il est passé à l'acte sur son lieu de travail. Une première depuis que la vague de suicides a déferlé sur la société au logo orange, faisant plus de trente victimes en deux ans.

Une information judiciaire contre X pour «harcèlement moral» a été ouverte, jeudi, après la vague de suicides chez France Telecom, à la suite d'un rapport de l'inspection du travail. Une enquête a été ouverte

Les syndicats du groupe annoncent cinq nouveaux suicides de salariés ces quinze derniers jours. La direction de France Télécom confirme ces décès. Depuis un an une série de suicides met au jour une grave crise sociale à l’intérieur du groupe.

En 2008 et 2009 les syndicats de France Télécom ont dénombré 35 suicides, dont certains sur le lieu de travail. Depuis le début de l’année 2010, déjà à 23 salariés se sont donnés la mort. Signe d’un malaise qui ne passe pas malgré une crise largement médiatisée ? Pourtant l’entreprise à lancer des négociations sur le stress, et s’est notamment traduite par l’arrivée de Stéphane Richard à la tête du groupe, qui s’est engagé à "remettre l’humain au cœur" du groupe.

Les syndicats de France Télécom demandent une vigilance accrue à la direction de l’entreprise. Ces cinq nouveaux suicides de salariés du groupe se sont produits ces deux dernières semaines. Ils ont eu lieu près de Rennes, Toulouse et Paris.

Un salarié de France Télécom-Orange de 57 ans s'est suicidé mardi 26 avril au matin en s'immolant par le feu sur le parking d'un site près de Bordeaux, a annoncé la direction du groupe. "Fonctionnaire à France Télécom depuis 30 ans

Le PDG de l'entreprise entend diligenter une enquête «particulièrement minutieuse et transparente»..

Un suicide chez France Télécom mis sur le compte des conditions de travail


La CGT d'Orange-France Télécom a mis en cause une nouvelle fois, ce mercredi, les conditions de travail dans l'entreprise après le suicide d'un salarié en poste à Schiltigheim, dans le Bas-Rhin, survenu le 8 mars dernier. France Télécom avait élaboré en septembre 2010 un nouveau «contrat social» pour l'entreprise, alors secouée par une vague de suicides.

La direction régionale de l'opérateur public de télécommunications a confirmé le dernier suicide en date, et précisé qu'il ne s'était pas produit sur le lieu de travail du salarié. Ce technicien d'intervention de 58 ans, qui se préparait à partir en retraite, aurait laissé une lettre à sa femme dans laquelle il mettrait en cause son employeur, dit la CGT.

Dans sa lettre, le salarié «souhaite que son geste serve à ses collègues. Il pointe clairement la responsabilité de l'organisation de l'entreprise dans son geste désespéré», déclare le syndicat dans un communiqué.

Le groupe France Télécom, en tant que personne morale, a été mis en examen vendredi 6 juillet pour harcèlement moral dans l'enquête sur la vague de suicides en 2008 et 2009 chez l'opérateur, a indiqué son avocate, Me Claudia Chemarin. Il s'agit de la première mise en examen pour ce chef d'accusation d'une entreprise du CAC 40.