La norme "EMAS"

La norme "EMAS"

Qu'est ce que la norme EMAS ?


Une initiative des Verts
C'est à la fin de la mandature précédente, à l'initiative de la députée verte néerlandaise Katalijne Buitenweg (lors de l'adoption de son rapport sur le budget parlementaire), que le Parlement européen avait souligné l'intérêt - pour lui même - de ce processus. C'est Gérard Onesta, dans le cadre de ses fonctions de Vice-président en charge (entre autre) de la politique immobilière de l'institution qui a lancé concrètement tout le mécanisme d'audit et de certification au sein de l'assemblée. Gérard a obtenu le feu vert du Bureau le 13 décembre 2005, et pousse, depuis, à la sensibilisation des divers acteurs de la vie parlementaire...


Qu'est-ce que la norme EMAS ?

EMAS (Echo-Management and Audit Scheme) est le nom d'un processus, créé par le législateur européen, pour un management environnemental appliqué aux entreprises et aux organisations publiques ou privées.

Il s'agit d'un outil de gestion qui vise à l'amélioration continue des performances en matière d'environnement. Par une démarche volontaire et transparente, l'organisme qui entend obtenir (et conserver) la certification EMAS s'implique dans un processus de progrès permanent, s'appuyant sur un inventaire initial, des procédures de pilotage et un système d'audits réguliers. Le principe est de se donner les moyens d'améliorer régulièrement ses résultats environnementaux en matière d'activités, de produits et de services.


EMAS au Parlement européen

Le Parlement européen, grand législateur en matière d'environnement, entend (enfin) démontrer qu'il s'applique à lui-même les principes qu'il prône pour tout notre continent. C'est pourquoi l'assemblée a décidé de s'engager pleinement dans la démarche EMAS.
Le Parlement occupe une vingtaine de bâtiments à Bruxelles, Luxembourg et Strasbourg (sans compter ses bureaux extérieurs, notamment dans l'ensemble des capitales de l'Union). Par son activité, le Parlement consomme de grandes quantités de papier, d'eau et autres ressources. Il produit aussi inévitablement beaucoup de déchets. Chauffage, climatisation et éclairage y consomment de grandes quantités d'énergie. Plus de 8000 personnes travaillent sur ses principaux sites : élus, assistants, fonctionnaires et autres agents, qui font beaucoup de déplacements. Autant dire qu'il y aura matière à travailler dans le sens d'un moindre impact environnemental, en adoptant un comportement plus responsable.

Dans la perspective d'une certification d'ici fin 2006, avec un audit préalable en automne, l'administration du Parlement se met en ordre de bataille. L'actuelle phase de communication et de sensibilisation se traduit par l'organisation de séminaires, d'affichage, de stands... Un site internet est aussi disponible, pour mieux communiquer sur le sujet.