Gardiennage des sites ICPE , INB , RM, HRI
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Derniers sujets
Votez
www.meilleurduweb.com : Classement des meilleurs sites Web.
Sondage

La sécurité privé est un métier marginal sans avenir à cause :

Ebola bouscule l'ordre du jour du sommet africain à Washington Vote_lcap19%Ebola bouscule l'ordre du jour du sommet africain à Washington Vote_rcap 19% [ 77 ]
Ebola bouscule l'ordre du jour du sommet africain à Washington Vote_lcap19%Ebola bouscule l'ordre du jour du sommet africain à Washington Vote_rcap 19% [ 74 ]
Ebola bouscule l'ordre du jour du sommet africain à Washington Vote_lcap16%Ebola bouscule l'ordre du jour du sommet africain à Washington Vote_rcap 16% [ 65 ]
Ebola bouscule l'ordre du jour du sommet africain à Washington Vote_lcap19%Ebola bouscule l'ordre du jour du sommet africain à Washington Vote_rcap 19% [ 77 ]
Ebola bouscule l'ordre du jour du sommet africain à Washington Vote_lcap26%Ebola bouscule l'ordre du jour du sommet africain à Washington Vote_rcap 26% [ 102 ]

Total des votes : 395

Le Deal du moment : -34%
-34% LG OLED55B3 – TV OLED 4K 55″ 2023 ...
Voir le deal
919 €

Ebola bouscule l'ordre du jour du sommet africain à Washington

3 participants

Aller en bas

Ebola bouscule l'ordre du jour du sommet africain à Washington Empty Ebola bouscule l'ordre du jour du sommet africain à Washington

Message par Braveheart Lun 4 Aoû - 14:20

Ebola bouscule l'ordre du jour du sommet africain à Washington
Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 04.08.2014 à 08h53 • Mis à jour le 04.08.2014 à 10h35

Le président malien, Ibrahim Boubacar Keita, à son arrivée aux Etats-Unis le 3 août 2014.
Initialement, le sommet americano-africain qui s'ouvre lundi 4 août à Washington devait être un lieu de débats sur « l'agriculture, la nourriture, l'électricité et l'énergie » sur le continent africain. Mais la rencontre devrait dans les faits se transformer en une réunion de crise consacrée au virus Ebola, alors que l'épidémie mortelle est devenue « hors de contrôle » dans l'ouest de l'Afrique, avec 729 morts sur les quelque 1 300 cas d'infection depuis mars.
Lire le reportage exclusif de notre envoyé spécial (en abonnés) : Avec les damnés du virus Ebola

Plus de quarante chefs d'Etat africains sont attendus dans la capitale américaine. En raison de l'épidémie sans précédent du virus Ebola qui touche la Guinée, la Sierra Leone et le Liberia, des contrôles médicaux ont été mis en place à l'arrivée aux Etats-Unis des délégués venant des pays affectés. Des mesures de précaution pour des personnes qui auraient couru un « risque marginal, infinitésimal d'exposition », a cependant rassuré Barack Obama.

Les Etats-Unis s'inquiètent en effet d'une possible contagion de la maladie sur leur sol. Samedi, pour la première fois depuis le début de la crise sanitaire, un malade a été rapatrié aux Etats-Unis. Il s'agit du docteur Kent Brantly, qui doit être soigné dans une unité spéciale de mise en quarantaine.Une seconde personne infectée, Nancy Writebol, une aide-soignante, sera aussi transférée très prochainement aux Etats-Unis.

Lire aussi : L'épidémie d'Ebola en Afrique expliquée en 5 questions

Accaparés par la gestion de ce qui est, de loin, la plus grande épidémie en près de quarante ans d'histoire de cette maladie, le président sierra-léonais Ernest Bai Koroma et son homologue libérienne Ellen Johnson Sirleaf ont cependant renoncé à venir aux Etats-Unis.

>> Voir l'interview avec Rémi Barroux, journaliste au « Monde », qui s'est rendu dans la zone contaminée :


LA « CHINAFRIQUE » EN LIGNE DE MIRE

Washington espère cependant pouvoir maintenir son agenda économique, afin de renforcer sa coopération avec l'Afrique, région prometteuse à la croissance supérieure à celle du reste du monde – le FMI table sur 5,8 % en 2015. Les Etats-Unis revendiquent leur place comme partenaire d'une région que M. Obama qualifiait il y a un an de « prochaine grande success story mondiale ».

L'Afrique est un enjeu important pour les Américains. Les Etats-Unis ne pointent désormais qu'à la troisième place au tableau des échanges commerciaux avec le continent, loin derrière l'Union européenne, solidement en tête, et la Chine. Cependant, la Maison Blanche assure que son initiative n'est en rien une riposte tardive à la « Chinafrique ». Tout, pourtant, dans les propos américains, démontre que la fulgurante offensive de la Chine sur le continent au cours de la décennie écoulée est dans tous les esprits.

Lire l'analyse (édition abonnés) : A Washington, Barack Obama courtise l'Afrique émergente

« Mon conseil aux dirigeants africains est de s'assurer que si la Chine construit des routes et des ponts, d'une part ils embauchent des travailleurs africains, d'autre part que les routes ne relient pas seulement les mines au port qui permettra de rallier Shanghaï mais que les gouvernements africains aient leur mot à dire dans la façon dont ces infrastructures seront bénéfiques sur le long terme », soulignait le président américain dans The Economist.

La prolongation de l'Agoa, le programme américain accordant des avantages commerciaux à certains produits africains, ou encore l'initiative « Power Africa », qui vise à doubler l'accès à l'électricité en Afrique subsaharienne, seront au menu des discussions.

Sur le dossier sécurité, la menace d'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), les attaques répétées de Boko Haram, la guerre civile au Soudan du Sud ou encore les offensives meurtrières des Chabab somaliens au Kenya seront immanquablement abordés.

INVITATIONS POLÉMIQUES

Mais Barack Obama a également affirmé que le sujet des droits de l'homme sera aussi à l'ordre du jour. La composition de la liste des invités a en effet fait grincer des dents. Seuls les dirigeants de quatre pays, jugés infréquentables, n'ont pas été conviés : la République centrafricaine, l'Erythrée, le Soudan et le Zimbabwe. Mais les indéboulonnables présidents de la Guinée équatoriale (Teodoro Obiang Nguema), du Cameroun (Paul Biya) ou encore de l'Angola (Eduardo dos Santos) ont en revanche reçu un carton d'invitation.

Pour l'organisation Human Rights Watch, M. Obama ne peut pas rester silencieux sur les droits de l'homme et doit en particulier insister sur le cas de la Guinée équatoriale, où « la pratique de la torture est monnaie courante ».

SOURCE
Braveheart
Braveheart
Moderateur
Moderateur

Masculin Nombre de messages : 1104
Points : 2817
Date d'inscription : 03/09/2008

https://hri-secu.1fr1.net/index.htm

Revenir en haut Aller en bas

Ebola bouscule l'ordre du jour du sommet africain à Washington Empty Re: Ebola bouscule l'ordre du jour du sommet africain à Washington

Message par top security Mer 6 Aoû - 9:34



GENEVE, 5 août - L'Organisation mondiale de la santé (OMS) va réunir mercredi son comité d'urgence afin de déterminer si la maladie à virus Ebola, qui fait actuellement rage dans plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest, constitue une urgence de santé publique de portée internationale, a-t-on appris de source officielle.

C'est la première fois que le comité d'experts de l'OMS va discuter de cette épidémie, a fait savoir mardi Tarik Jasarevic, un porte-parole de l'OMS, lors d'un point de presse à Genève.

Pendant deux jours, "la directrice générale de l'OMS (Margaret Chan) cherche à avoir l'avis du comité d'urgence sur la question de savoir si l'épidémie actuelle représente une urgence de santé publique internationale", a déclaré M. Jasarevic.

"Si c'est le cas, le comité recommandera alors à la Directrice générale de prendre des mesures temporaires appropriées pour réduire la propagation internationale" du virus, a-t-il indiqué, avant d'ajouter que "nous ne pouvons pas spéculer à l'avance sur ce que les membres du comité vont décider".

Jusqu'au premier août, le nombre de cas de maladie à virus Ebola s'élevait à 1.603, dont 887 morts, dans quatre pays d'Afrique de l'Ouest, à savoir la Guinée, le Liberia, la Sierra Leone et le Nigeria.

Face à la flambée épidémique, l'OMS et les présidents des pays touchés ont présenté vendredi dernier un plan de riposte commun, pour un montant de 100 millions de dollars.

top security

Nombre de messages : 233
Points : 479
Date d'inscription : 21/10/2008

Revenir en haut Aller en bas

Ebola bouscule l'ordre du jour du sommet africain à Washington Empty Ebola : l'épidémie en chiffres

Message par Braveheart Jeu 7 Aoû - 1:28

Actualité > International  Fil RSS
INTERACTIF. Ebola : l'épidémie en chiffres

Publié le 05.08.2014, 12h07 | Mise à jour : 06.08.2014, 17h11
Envoyer Des Libériens lisent des informations sur le virus Ebola dans un centre de santé à Monrovia le 31 juillet 2014 Des Libériens lisent des informations sur le virus Ebola dans un centre de santé à Monrovia le 31 juillet 2014 | STRINGER

Il s'agit de loin de la plus grave épidémie d'Ebola en près de 40 ans d'histoire de la maladie. Selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), elle avait fait, au 4 août 932 morts sur 1.
SUR LE MÊME SUJET
Ebola: la Banque mondiale promet 200 millions de dollars aux pays touchés Ebola: la Banque mondiale promet 200 millions de dollars aux pays touchés Virus Ebola : et si les Américains avaient trouvé le traitement ? Virus Ebola : et si les Américains avaient trouvé le traitement ? Ebola : une seconde américaine infectée a été transférée à Atlanta Ebola : une seconde américaine infectée a été transférée à Atlanta 711 cas (confirmés, suspects ou probables): 363 en Guinée, 282 au Liberia, 286 en Sierra Leone et un au Nigeria, selon le dernier bilan au 4 août de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Les graphiques ci-dessous reprennent exclusivement la comptabilisation de l'OMS, qui publie des bilans très réguliers avec deux jours de décalage afin d'avoir les résultats les plus affinés. Ils ne prennent donc pas en compte le deuxième décès annoncé ce mercredi au Nigeria, ainsi que celui d'un Saoudien présentant des symptômes similaires à Ebola à Jeddah. Si ces événements sont confirmés, ils apparaîtront dans le prochain bilan.

Si le bilan humain est d'ores et déjà dramatique, le virus affecte également les économies des trois premiers pays, qui sont des Etats fragiles : l'agriculture est parfois paralysée, les travailleurs agricoles fuyant les régions atteintes, tandis que le commerce transfrontalier est ralenti, que des mines ont été fermées et que des vols ont été annulés.

Ebola : la carte de la propagation

Le virus Ebola se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ainsi que par animaux infectés. Dans le cas présent, on suspecte fortement les chauves-souris de servir d'hôtes.

Le code couleur correspond au nombre de cas confirmés d'infection (Sources : OMS), du plus clair au plus foncé. En cliquant sur chaque pays, découvrez l'avancée de l'épidémie.


Ebola : plus d'une chance sur deux d'en mourir

Le taux de mortalité du virus Ebola, qui peut aller de 25 à 90%,  tourne pour cette épidémie autour de 60% . Le virus se manifeste notamment par des hémorragies, des vomissements et des diarrhées et se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d'animaux infectés. Il n'existe pas de vaccin homologué.



Ebola en Guinée
Foyer initial de l'épidémie, la Guinée a payé un lourd tribut depuis le début de l'année, mais la situation semble se stabiliser dans plusieurs régions, selon MSF.
Cumul des cas - et de décès liés à ces cas - d'infection (confirmés, probables ou suspects) du virus Ebola..



Ebola au Libéria
Touché dès la mi-mars par le virus, le Liberia a connu une très nette accélération de la propagation de l'épidémie à la fin du mois de juin. Sept des quinze provinces du pays sont aujourd'hui affectées. Le gouvernement a décidé de fermer les principales frontières, rendu les tests de dépistage obligatoires avant d'entrer ou de quitter le territoire, et interdit les rassemblements publics. La fédération de football a de son côté suspendu toutes ses activités.
Cumul des cas - et de décès liés à ces cas - d'infection (confirmés, probables ou suspects) du virus Ebola.



Ebola au Sierra Leone
Le Sierra Leone est devenu en juillet le « nouvel épicentre de l'épidémie », qui a gagné la capitale Freetown où l'on compte déjà une victime, suscitant la plus grande inquiétude des autorités sanitaires. «L'essence même de notre nation est en jeu», a alerté fin juillet le président sierra-léonais.
Cumul des cas - et de décès liés à ces cas - d'infection (confirmés, probables ou suspects) du virus Ebola.



Ebola au Nigeria
L'épidémie d'Ebola a également atteint fin juillet le Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique.

Cumul des cas - et de décès liés à ces cas - d'infection (confirmés, probables ou suspects) du virus Ebola.



Ebola : un virus qui a déjà ravagé l'Afrique
Le virus Ebola tire son nom d'une rivière du nord de l'actuelle République démocratique du Congo (ex-Zaïre), où il a été repéré pour la première fois en 1976. De nombreux épisodes de propagation du virus ont eu lieu depuis lors.


source
Braveheart
Braveheart
Moderateur
Moderateur

Masculin Nombre de messages : 1104
Points : 2817
Date d'inscription : 03/09/2008

https://hri-secu.1fr1.net/index.htm

Revenir en haut Aller en bas

Ebola bouscule l'ordre du jour du sommet africain à Washington Empty Re: Ebola bouscule l'ordre du jour du sommet africain à Washington

Message par Cixot Jeu 7 Aoû - 10:53

Le Liberia et le Nigeria ont déclaré mercredi un état d'urgence en raison de l'épidémie d'Ebola, un virus meurtrier qui a tué plus de 900 personnes depuis le début de l'année dans des pays d'Afrique de l'Ouest.
Cixot
Cixot
Moderateur
Moderateur

Masculin Nombre de messages : 782
Points : 1633
Date d'inscription : 01/09/2008

Revenir en haut Aller en bas

Ebola bouscule l'ordre du jour du sommet africain à Washington Empty Ebola : La Guinée dément avoir fermé ses frontières

Message par Braveheart Dim 10 Aoû - 5:17

Ebola : La Guinée dément avoir fermé ses frontières
Reuters le 10/08/2014 à 04:430
   
   CONAKRY, 10 août (Reuters) - La Guinée a démenti tard samedi
soir avoir fermé ses frontières avec la Sierra Leone et le
Liberia pour tenter d'enrayer la propagation du virus Ebola qui
a déjà tué près de 1.000 personnes dans ces trois pays d'Afrique
de l'Ouest.
   "La Guinée n'a pas fermé ses frontières avec la Sierra Leone
ou le Liberia. Des mesures sanitaires ont été prises aux postes
frontière", a précisé la télévision nationale.
   La fermeture temporaire des frontières avait été annoncée
dans l'après-midi par le ministre de la Santé, Rémy Lamah.  
   De source gouvernementale, on attribue ce couac à des
problèmes de communication. Il illustre en tout cas les
difficultés des gouvernements confrontés à l'épidémie.
   Au Liberia, la présidente, Ellen Johnson Sirleaf, a ainsi
présenté des excuses à la nation pour l'ampleur des
contaminations parmi le personnel de santé en première ligne
dans la lutte contre le virus.
   "Si nous n'en avons pas fait assez jusqu'à présent, je me
dois de vous présenter des excuses", a-t-elle dit à plusieurs
centaines de soignants réunis à Monrovia, la capitale.
   Elle a promis de débloquer jusqu'à 18 millions de dollars
pour combattre la maladie.
   L'épidémie de fièvre Ebola en cours depuis février, qui
frappe principalement la Guinée, la Sierra Leone et le Liberia,
est la plus grave depuis l'identification du virus, en 1976.
   Vendredi, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a
déclaré qu'elle constituait un risque mondial pour la santé
publique et prévenu que la crise devrait se poursuivre encore
des mois.
   Le virus, souvent mortel, se transmet par contact direct
avec du sang, des liquides organiques ou des tissus de personnes
ou d'animaux infectés. Les symptômes de la maladie se
caractérisent notamment par de la fièvre et une faiblesse
intense, suivis de vomissements, de diarrhées et dans certains
cas d'hémorragies.
   A défaut de traitement spécifique, la mise en quarantaine
des malades est cruciale dans la lutte contre la propagation de
la maladie.
   D'après les dernières données de l'OMS, 1.779 cas de
contamination ont été recensés depuis le début de l'épidémie,
dont 961 mortels.
   Les autorités sanitaires ont été placées en état d'alerte un
peu partout dans le monde.
   En Arabie saoudite, les premiers résultats des examens
pratiqués sur un homme décédé après avoir présenté des symptômes
similaires à ceux provoqués par le virus Ebola sont négatifs, a
annoncé samedi le ministère de la Santé.
   Au Canada, dans la région de Toronto, des analyses sont en
cours pour déterminer si un homme rentré récemment d'un
déplacement au Nigeria et présentant des signes inquiétants a
été contaminé. Les résultats devraient être connus ce dimanche.

(avec Clair MacDougall à Monrovia; Henri-Pierre André pour le
service français)
source
Braveheart
Braveheart
Moderateur
Moderateur

Masculin Nombre de messages : 1104
Points : 2817
Date d'inscription : 03/09/2008

https://hri-secu.1fr1.net/index.htm

Revenir en haut Aller en bas

Ebola bouscule l'ordre du jour du sommet africain à Washington Empty Ebola : la missionnaire américaine traitée avec un sérum expérimental va bien

Message par Braveheart Mar 12 Aoû - 19:13

Ebola : la missionnaire américaine traitée avec un sérum expérimental va bien
LES ECHOS | LE 12/08 À 08:43, MIS À JOUR À 16:34
La fièvre hémorragique Ebola sévit Afrique l’Ouest franchi barre 1.000 morts La fièvre hémorragique Ebola qui sévit en Afrique de l’Ouest a franchi la barre des 1.000 morts -

L'OMS a autorisé le recours à des traitement non homologués. La fièvre hémorragique a déjà fait plus de 1.000 morts.
Le comité d'éthique de l'OMS a approuvé mardi l'emploi des médicaments non homologués dans le traitement de la fièvre Ebola. "Devant les circonstances de l'épidémie et sous réserve que certaines conditions soient remplies, le comité a abouti au consensus estimant qu'il est éthique d'offrir des traitements non homologués dont l'efficacité n'est pas encore connue ainsi que les effets secondaires, comme traitement potentiel ou à titre préventif", explique l'Organisation mondiale de la santé.
La missionnaire américaine Nancy Writebol, infectée par le virus Ebola en Afrique et traitée avec un sérum expérimental, va bien, a indiqué mardi son fils. "Elle va bien. Nous voyons son état physique s'améliorer, ses yeux s'illuminent, elle sourit et plaisante même un petit peu", a déclaré Jeremy Writebol interrogé sur la chaîne américaine NBC précisant que les médecins traitant pensent qu'elle devrait se remettre complètement.
Mais "quand elle est arrivée mardi dernier, nous craignions vraiment pour sa vie", a-t-il ajouté, précisant rendre visite à sa mère deux fois par jour. Mme Writebol comme le docteur Kent Brantly, avec qui elle travaillait, ont tous deux été traités avec un sérum expérimental, le ZMapp, qui n'avait jamais auparavant été utilisé chez des humains mais s'était montré très efficace chez des singes.
L'état du Dr Brantly, 33 ans, lui aussi hospitalisé dans une unité de l'hôpital Universitaire Emory près d'Atlanta (Géorgie, sud-est), s'est apparemment amélioré plus rapidement que celui de Mme Writebol, qui a 60 ans. Quelques heures après avoir reçu la première dose de ce traitement il s'était levé et avait pris une douche, selon son entourage. A son arrivée à l'hôpital Emory, il était sorti de l'ambulance en marchant.
L'époux de Mme Writebol est rentré du Libéria lundi et reste en quarantaine, vérifiant régulièrement s'il a des symptômes comme de la fièvre, des douleurs musculaires, de la diarrhée et des vomissements. La période d'incubation d'Ebola va de deux à 21 jours.
Selon l'OMS, le taux de mortalité parmi les personnes infectées atteint près de 55% pour cette épidémie qui frappe la Guinée, la Sierra Léone, le Liberia et désormais le Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique.
Le Liberia va recevoir des échantillons d’un sérum expérimental
Le Liberia, un des pays les plus touchés, va recevoir des Etats-Unis des échantillons d’un sérum expérimental. « La Maison Blanche et l’Agence américaine des médicaments (FDA) ont approuvé la demande du Liberia » de mise à disposition « de doses d’échantillons du sérum expérimental pour traiter les médecins libériens actuellement infectés », avait affirmé Monrovia dans la nuit de lundi à mardi.
Cet accord fait suite à une demande faite par la présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf le 8 août à Barack Obama. Le traitement expérimental doit être apporté au Liberia par un émissaire du gouvernement américain dans le courant de la semaine, a ajouté la présidence, sans donner de date précise. D’après la même source, la directrice exécutive de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Margaret Chan, a autorisé l’envoi au Liberia de doses supplémentaires du sérum expérimental pour contribuer à améliorer le traitement. Ces échantillons additionnels seront aussi acheminés dans le pays dans le courant de la semaine par des experts de l’OMS.
Il n’existe pour l’instant aucun traitement ou vaccin spécifique contre la fièvre hémorragique due au virus Ebola, qui se transmet par contact direct avec le sang et des liquides biologiques de personnes ou d’animaux infectés. Ces derniers jours, plusieurs Etats ont exprimé le souhait de pouvoir utiliser l’anticorps expérimental dit « ZMapp », développé dans un laboratoire privé aux Etats-Unis et jamais testé sur l’homme auparavant. Il a été administré aux deux Américains infectés au Liberia, qui ont été transférés aux Etats-Unis et mis en quarantaine, avec de premiers résultats positifs.
Plus de 1.000 morts
La fièvre hémorragique Ebola qui sévit en Afrique de l’Ouest, et dont le patient zéro aurait été trouvé par des scientifiques britanniques , a franchi la barre des 1.000 morts, avec 1.013 décès et 1.848 cas dénombrés, selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), actualisé lundi soir. 52 nouveaux décès ont été enregistrés entre le 7 et le 9 août et 69 nouveaux cas recensés.
Il y a eu 11 nouveaux cas et 6 décès en Guinée, 45 nouveaux cas et 29 décès au Liberia, pas de nouveaux cas ou de décès au Nigeria et 13 nouveaux cas avec 17 décès au Sierra Leone.
Un premier ressortissant européen a été contaminé. Il s'agit d'un prêtre espagnol contaminé par le virus Ebola lors d'un séjour au Liberia et décédé dans un hôpital de Madrid. Le père Miguel Pajares, âgé de 75 ans, avait été évacué par avion du Liberia vers l'Espagne jeudi dernier après avoir conctracté la maladie alors qu'il effectuait une mission pour une ONG. Le prêtre avait été rapatrié en compagnie d'une nonne, Juliana Bohi. Les examens médicaux pratiquées sur cette dernière avaient montré qu'elle n'avait pas été infectée par le virus Ebola.
Source AFP

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/0203698748589-ebola-la-barre-des-1000-morts-franchie-selon-loms-1032366.php?RflERqZzqZzcyPy4.99
Source
Braveheart
Braveheart
Moderateur
Moderateur

Masculin Nombre de messages : 1104
Points : 2817
Date d'inscription : 03/09/2008

https://hri-secu.1fr1.net/index.htm

Revenir en haut Aller en bas

Ebola bouscule l'ordre du jour du sommet africain à Washington Empty Re: Ebola bouscule l'ordre du jour du sommet africain à Washington

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum