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Plus de 10 000 manifestants à Lyon presque autant dans la Loire
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Plus de 10 000 manifestants à Lyon presque autant dans la Loire
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Plus de 10 000 manifestants à Lyon presque autant dans la Loire
le 23.03.2010 12h17
Salariés du public et du privé, ils étaient entre 10 000 et 14 000, ce matin, à battre le pavé lyonnais pour défendre entre autres l'emploi, le pouvoir d'achat et les retraites. Dans la Loire, à Roanne et Saint-Etienne, c'est la bataille des chiffres mais ils n'étaient pas moins de 8 000 du nord au sud du département.
Dans l'Ain, à Bourg-en-Bresse, 2000 personnes avaient répondu à l'appel des syndicats. Ils étaient aussi nombreux dans les rues du Jura, à Lons et Dole. En Haute-Loire, plus de 4000 personnes avaient investi les rues du Puy-en Velay.
Point d'orgue de la grande journée d'action interprofessionnelle de ce mardi 23 mars, la manifestation lyonnaise a rassemblé, en fin de matinée, 10 000 personnes selon la police et 14 000 selon les organisations syndicales.
Des manifestants venant tant du secteur public que du privé puisque l'on comptait dans le cortège aussi bien des personnels de l'Education nationale que des sapeurs-pompiers ou des salariés d'entreprises du couloir de la chimie. Tous mobilisés pour défendre l'emploi, le pouvoir d'achat ou encore les retraites. Parti vers 10h45 de la place Jean-Macé, le défilé revendicatif a atteint la place Bellecour vers 12h15 où il s'est dissous.
Dans la Loire, forces de l'ordre et organisations syndicales se livrent à une bataille des chiffres. Quand les uns avancent 2 500 participants à la manifestation roannaise, d'autres évoquent 10 000 personnes. A Saint-Etienne, même refrain puisqu'ils étaient entre 4 000 et 10 000 selon les sources. Grand écart des chiffres mais aussi grand écart entre les âges pour le rassemblement stéphanois.
Sous le soleil, c'est un défilé festif -malgré l'inquiétude ambiante- et intergénérationnel qui a battu le pavé stéphanois de la Bourse du travail à la Préfecture. Dans un département où de nombreuses entreprises, à l'image de Siemens, ont ces derniers mois subi de plein fouet la crise économique, la mobilisation a été au rendez-vous.
Au delà des manifestations, la grève a quelques impacts pour les usagers des transports en commun et pour les parents qui ont parfois dû s'organiser pour faire garder leurs enfants. Cette journée constituait d'ailleurs un nouveau test pour le service minimum d'accueil dans les écoles. A Lyon, ce matin, seuls quatre enfants ont été accueillis dans les huit gymnases où une trentaine de personnes avaient été mobilisées, pour un coût de 9 460 euros.
"La ville de Lyon a fait le nécessaire pour qu'il y ait un SMA. La suite, le constat est là" commentait-on à la mairie.
Si le réseau TCL est globalement peu perturbé avec 95% du trafic assuré, la situation est plus compliquée pour les usagers de la SNCF où l'appel à la grève, lancé par quatre syndicats de cheminots, est plus suivi.
A 11 heures, au niveau national, la direction de la SNCF recensait 28,3% de grévistes alors que la CGT en comptabilisait 32,45%. Le taux de mobilisation est particulièrement important chez les conducteurs. Selon la CGT, il y a 73% de grévistes dans les établissements traction du Rhône et d'Auvergne. Cela reflète à la fois des préoccupations internes au sujet des restructurations en cours, et d'autres portant sur l'impact à venir de la réforme des retraites.
http://www.leprogres.fr/fr/article/2886322,251/Plus-de-10-000-manifestants-a-Lyon-presque-autant-dans-la-Loire.html
Plus de 10 000 manifestants à Lyon presque autant dans la Loire
le 23.03.2010 12h17
Salariés du public et du privé, ils étaient entre 10 000 et 14 000, ce matin, à battre le pavé lyonnais pour défendre entre autres l'emploi, le pouvoir d'achat et les retraites. Dans la Loire, à Roanne et Saint-Etienne, c'est la bataille des chiffres mais ils n'étaient pas moins de 8 000 du nord au sud du département.
Dans l'Ain, à Bourg-en-Bresse, 2000 personnes avaient répondu à l'appel des syndicats. Ils étaient aussi nombreux dans les rues du Jura, à Lons et Dole. En Haute-Loire, plus de 4000 personnes avaient investi les rues du Puy-en Velay.
Point d'orgue de la grande journée d'action interprofessionnelle de ce mardi 23 mars, la manifestation lyonnaise a rassemblé, en fin de matinée, 10 000 personnes selon la police et 14 000 selon les organisations syndicales.
Des manifestants venant tant du secteur public que du privé puisque l'on comptait dans le cortège aussi bien des personnels de l'Education nationale que des sapeurs-pompiers ou des salariés d'entreprises du couloir de la chimie. Tous mobilisés pour défendre l'emploi, le pouvoir d'achat ou encore les retraites. Parti vers 10h45 de la place Jean-Macé, le défilé revendicatif a atteint la place Bellecour vers 12h15 où il s'est dissous.
Dans la Loire, forces de l'ordre et organisations syndicales se livrent à une bataille des chiffres. Quand les uns avancent 2 500 participants à la manifestation roannaise, d'autres évoquent 10 000 personnes. A Saint-Etienne, même refrain puisqu'ils étaient entre 4 000 et 10 000 selon les sources. Grand écart des chiffres mais aussi grand écart entre les âges pour le rassemblement stéphanois.
Sous le soleil, c'est un défilé festif -malgré l'inquiétude ambiante- et intergénérationnel qui a battu le pavé stéphanois de la Bourse du travail à la Préfecture. Dans un département où de nombreuses entreprises, à l'image de Siemens, ont ces derniers mois subi de plein fouet la crise économique, la mobilisation a été au rendez-vous.
Au delà des manifestations, la grève a quelques impacts pour les usagers des transports en commun et pour les parents qui ont parfois dû s'organiser pour faire garder leurs enfants. Cette journée constituait d'ailleurs un nouveau test pour le service minimum d'accueil dans les écoles. A Lyon, ce matin, seuls quatre enfants ont été accueillis dans les huit gymnases où une trentaine de personnes avaient été mobilisées, pour un coût de 9 460 euros.
"La ville de Lyon a fait le nécessaire pour qu'il y ait un SMA. La suite, le constat est là" commentait-on à la mairie.
Si le réseau TCL est globalement peu perturbé avec 95% du trafic assuré, la situation est plus compliquée pour les usagers de la SNCF où l'appel à la grève, lancé par quatre syndicats de cheminots, est plus suivi.
A 11 heures, au niveau national, la direction de la SNCF recensait 28,3% de grévistes alors que la CGT en comptabilisait 32,45%. Le taux de mobilisation est particulièrement important chez les conducteurs. Selon la CGT, il y a 73% de grévistes dans les établissements traction du Rhône et d'Auvergne. Cela reflète à la fois des préoccupations internes au sujet des restructurations en cours, et d'autres portant sur l'impact à venir de la réforme des retraites.
http://www.leprogres.fr/fr/article/2886322,251/Plus-de-10-000-manifestants-a-Lyon-presque-autant-dans-la-Loire.html
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